Deux transformateurs électriques ont été incendiés dans la nuit du lundi 6 au mardi 7 mars dans le département de l'Hérault. 8000 habitations ont été concernées par des coupures de courant. La préfecture dénonce une "action de sabotage irresponsable".
Des "dégradations volontaires par incendie" ont été commises la nuit dernière sur la commune de Saint-Martin-de-Londres sur deux transformateurs électriques, apprend-on ce mardi 7 mars dans un communiqué de la préfecture de l'Hérault. Le courant a été coupé dans 15 communes du département.
Les faits se sont produits vers 3h30 sur le site de la coopérative d'électricité de Saint-Martin-de-Londres, petite commune située au nord-est du département de l'Hérault. "Une intrusion par effraction", révèle la préfecture qui précise : "Deux transformateurs ont fait l’objet de dégradations volontaires par incendie générant une coupure de courant temporaire dans près de 15 communes, impactant environ 8000 habitations".
Des mesures de délestage ont été mises en place pour rétablir l'électricité dans ce secteur. Des réparations ont été entreprises par les équipes de la coopérative d'électricité.
Une enquête a été ouverte pour tenter d'identifier les auteurs de l'incendie. Les enquêteurs devront déterminer si un lien peut-être établi avec les actions de protestation contre la réforme des retraites. Dans son communiqué, le préfet de l'Hérault Hugues Moutouh dénonce "avec la plus grande fermeté l’action de sabotage irresponsable". Si le droit de grève "est une liberté constitutionnelle", le préfet de l’Hérault rappelle que "la destruction, dégradation ou détérioration de bien constitue un délit".