L’élu LREM se dit "inquiet face au projet de mois dans alcool" synonyme "d’abstinence totale", et "prône une consommation responsable".
Le "mois sans alcool", défi importé d'Angleterre (le "Dry January"), est-il aussi bon pour la santé publique que mauvais pour la filière viticole ? C’est en tous cas l’analyse du député LREM de 5e circonscription l’Hérault. Philippe Huppé, qui est également co-président de l’association nationale des élus de la vigne et du vin, affirme que "Non, janvier ne doit pas être un mois à l’eau et au pain sec !"
Dans un communiqué co-signé avec Nathalie Delattre, l’élu héraultais demande au gouvernement français de "ne pas poursuivre cette initiative". Il souligne que le "mois sans alcool" correspond à une période de vœux et de réceptions, et rappelle que le 22 janvier correspond dans le calendrier catholique à la Saint-Vincent, patron des vignerons.
"Les vignerons font aujourd’hui face à de graves difficultés commerciales, notamment avec la surtaxation américaine des importations de vins français ou l’incertitude entourant le Brexit" soulignent aussi les présidents de l'Anev.