Hérault : des plongeurs de la Marine nationale découpent la proue de l'épave du Mimosa échouée au large de Vendres

L'épave du Mimosa, un cargo échoué en 1979 entre Vendres et Valras-Plage, constituait un danger pour la navigation. De nombreux bateaux se sont d'ailleurs abîmés sur sa proue. Pendant trois jours, des plongeurs ont découpé sous l'eau cette partie immergée pour plus de sécurité en mer.

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Immergée entre Vendres et Valras-Plage, dans l'Hérault, l'épave du Mimosa était jusqu'à récemment un dangereux récif sous-marin sur lequel des bateaux venaient régulièrement s'éventrer.

Le cargo grec d'environ 80 mètres s'est échoué, il y a 40 ans, en janvier 1979, lors d'une tempête, à 500 mètres du rivage.


Lorsqu'il a coulé, le cargo a été coupé en deux et s'est disloqué au fil du temps. Le nez du bateau pointant vers la surface à 1,5 mètre seulement sous l'eau.

Une proue d'1,5 tonne

Ce jeudi 6 août, des plongeurs démineurs de la Marine nationale venus de Toulon ont terminé de découper la proue du bateau, restée à fleur d'eau. Le chantier a duré trois jours. La proue remorquée pèse une tonne et demie. Récupérée par l'Abeille Jason, elle va finir sa vie dans un centre de traitement de déchets.

"C’est très technique, explique le chef de mission, Frédéric Dumas. Là, ça s’est relativement bien passé, parce qu’on a eu une météo très clémente. Ça peut devenir compliqué si on a une météo défavorable, ou si finalement la pièce découpée est plus grosse que prévu…"
 

La signalisation de danger non respectée

Sans son nez, l'épave du cargo est moins dangereuse. Néanmoins, le Mimosa menace encore tout tirant d'eau de plus de 2,50 mètres. Une bouée cardinale indique qu'il ne faut pas entrer dans un rayon de 100 mètres autour de la zone. Une indication peu respectée jusqu'ici. 

"Si les gens respectaient ça, il n’y aurait pas trop de soucis, mais force est de constater que ce n’était pas le cas, d’où l’intérêt d’enlever ce nez proéminent immergé que l’on ne pouvait pas voir, mais qui pouvait largement accrocher un voilier", note Patrick Toustou, le président Hérault-Gard de la SNSM.
Sous la surface, le vieux cargo est devenu une nurserie à poisson. Mais il est interdit d'y plonger. Abimé par les tempêtes et les vagues, le Mimosa, instable, pourrait devenir un piège mortel.
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