Chaque année, les parcs et jardins privés ouvrent leurs portent à l’occasion du Neurodon. Le principe, les visiteurs reversent leurs entrées à la fédération pour la recherche sur le cerveau. A Lunel dans l'Hérault, des propriétaires privés ont joué le jeu.
Le Neurodon fête ses 20 ans. Pour le grand public c’est une manière de découvrir des jardins très rarement accessibles et un moyen de soutenir la recherche pour les maladies du cerveau. L'occasion de visiter un petit coin de Paradis à l’abri des regards de Lunel qui appartient à Henry Nardy. Horticulteur à la retraite, il a créé de toutes pièces, depuis 40 ans, son jardin botanique. Il y a planté deux-milles espèces différentes "J'aime les plantes qu’on ne voit pas couramment", confie le passionné.
Jardins ouverts tout le week-end
Comme lui, de nombreux propriétaires de jardins privés ont ouverts leurs portes, ce long week-end, pour soutenir la recherche en neurosciences. Propriétaire des lieux, depuis 1998, Armand Wizenberg entretient, avec son jardinier cet espace en plein cœur de Lunel. Une bouffée d’oxygène très rarement accessible au grand public.
610 000 euros collectés en 20 ans
Une découverte pour la bonne cause. Chaque visiteur reverse, au moins deux euros à Fédération pour la recherche sur le cerveau. Depuis son lancement en 2003, l’opération jardins ouverts a permis de collecter 610 000 euros pour financer la recherche en neurosciences.
Ecrit avec Esmeralda Terpereau