Affaire Cahuzac ou encore Bygmalion, autant de scandales qui ont éclaboussé l'image des hommes politiques. Et les condamnations n'empêchent pas les candidats de se présenter aux élections. Stop disent 2 parlementaires de l'Hérault qui veulent faire bouger la loi pour plus d'éthique.
2 parlementaires socialistes de l'Hérault, le sénateur Henri Cabanel et la députée Fanny Dombre-Coste proposent une loi pour plus d'éthique en politique. Ils veulent que tous les candidats à une élection présentent un casier judiciaire vierge. Alors que les Français ont de plus en plus perdu confiance en leurs élus, les 2 parlementaires héraultais espèrent bien faire voter cette loi.
La proposition de loi prévoit que tout candidat à une élection en France fournisse un casier judiciaire vierge.
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©F3 LR
Selon un récent sondage, 54% des Français considèrent qu'une grande partie des politiques est corrompue.
Il y a bien eu le non cumul des mandats ou la publication du patrimoine des élus mais pour beaucoup, il manque l'essentiel. Il n'est toujours pas obligatoire de présenter un casier judiciaire vierge pour être candidat à une élection. Et cela étonne certains élus et beaucoup de citoyens.
Une proposition de loi "casier vierge" pour tous les candidats
Mais cela pourrait changer, c'est du moins la volonté de deux parlementaires héraultais Fanny Dombre-Coste et Henri Cabanel. Ils ont présenté ce lundi à la presse leur proposition de loi "casier vierge" pour tous les candidats à une élection. Une proposition qui sera déposée cette semaine au Sénat et à l'Assemblée Nationale.
Fanny Dombre-Coste, députée PS de l'Hérault, en direct dans le 12/13 de France 3 Languedoc-Roussillon.
Fanny Dombre-Coste, députée PS de l'Hérault, en direct dans le 12/13 de France 3 Languedoc-Roussillon.
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Le 28 septembre dernier, Fanny Dombre-Coste a obtenu une première victoire à l'Assemblée Nationale. Les députés ont voté un amendement empêchant les élus locaux ayant été condamné dans des affaires de corruption de se présenter. Mais les deux porteurs de la proposition veulent élargir cette mesure aux parlementaires et à d'autres délits.
Reste à faire inscrire à l'ordre du jour, cette proposition de loi dans un calendrier législatif très serré, avant la fin du quinquennat. Il est de toutes façons peu probable que cette loi, si elle était votée, s'applique aux parlementaires dès les législatives de 2017.