Après les attentats de janvier, le débat est ouvert. Faut-il ou non rendre obligatoire le service civique, effectué sur la base du volontariat depuis son instauration en 2010 ? Ceux qui le pratiquent insistent sur l'importance de cette notion d'engagement volontaire. Exemple de jeunes à Montpellier.
Se mettre dans la peau d'un handicapé, pour faire tomber les préjugés, c'est la mission de Sophie Charles. Depuis le mois d'octobre et pour un an, cette jeune rennaise est en service civique au sein du comité régional handisport du Languedoc-Roussillon. En dehors de ses 26 heures hebdomadaires de volontariat, elle finalise un mémoire de sport et intégration sociale.
15 autres volontaires âgés de 17 à 25 ans sensibilisent les valides au handicap dans toute la région
Yannick Brillaux est de ceux-là. Pour compléter son indemnité mensuelle de 517 euros, il travaille aussi comme barman.
Un esprit d'engagement citoyen qui lui a été transmis par son tuteur. Tous les volontaires en ont un, formé à les accompagner dans leur mission.
2.500 volontaires depuis 2010 en Languedoc-Roussillon
Depuis sa création, en 2010, le dispositif a permis à 2.500 volontaires d'effectuer leur service civique dans une association, un établissement public ou une collectivité locale du Languedoc-Roussillon. Mais en France, 70.000 jeunes attendent toujours une mission, faute d'offres suffisantes.
La formule est victime de son succès. Et c'est parti pour durer. Volonté gouvernementale oblige, cette année, le nombre de missions proposées devrait doubler dans la région.
Reportage F3 LR : V.Luxey et F.Jobard