"Il y a 30 emplois fantômes à la mairie", une affirmation lancée cette semaine par le maire de Montpellier Philippe Saurel. Elu en 2014, il explique que ces emplois seraient l'héritage des mandats précédents. Les syndicats dénoncent le discrédit jeté sur le personnel de la ville.
Le maire de Montpellier vient de jeter un pavé dans la marre en dénonçant une trentaine d'emplois fictifs à la ville. Des fonctionnaires payés à ne rien faire, depuis 10 ans. En l'absence de chiffres, on peut raisonnablement estimer le préjudice à environ 10 millions d'euros. Le directeur des services Christian Fina préfère parler d'emplois fantômes qui auraient ainsi été débusqués.
Plusieurs types de situations individuelles existent" dit-il, "plus de la moitié des cas ont déjà été réglés, le reste est en passe de l'être".
Des fonctionnaires absents mais continuant d'être rémunérés. Une petite bombe lâchée peu appréciée des syndicats
qui auraient aimés en être informés avant.
Selon Catherine Crespy de la CFDT mairie, il y a deux cas de figure :
Si ce sont des emplois fictifs, ce sont des recrutements politiques. Si ce sont des emplois fantômes, il s'agit d'une mauvaise gestion. On a du mal à croire que des gens reçoivent des bulletins de salaires sans qu'aucun chef de service ne se préoccupe de leur présence".
Près de 4300 personnes sont employées à la ville. Les fantômes auraient profité de la complicité de certains agents municipaux qui badgaient pour eux. Après les régionales, le maire de Montpellier l'avait lui même déclaré.
avec ce coup médiatique, pas de doute, Saurel is Back !
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F. Hertmann F. Jobard
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©F3LR