Une jeune étudiante de Montpellier vient d'être condamnée par la cour d'appel, pour une fausse accusation de viol. Elle avait dénoncé à tort un chauffeur de taxi, aujourd'hui innocenté. Il touchera 5.000 euros.
Djamel Keddouh, chauffeur de taxi de Montpellier, accusé à tort, revient de l'enfer. Injustement accusé de viol, en juin 2009, par une de ses clientes, devant les policiers, puis devant les magistrats en première instance, il a tout connu.
Heureusement pour lui, le taxi dans lequel son accusatrice jurait avoir été violée était équipé d'un GPS. Le véhicule n'était pas à l'endroit du viol à l'heure de ce crime supposé. L'homme a donc été définitivement innocenté en appel.
C'est par dépit amoureux que cette jeune femme s'est acharnée sur le chauffeur de taxi.
Elle a été condamnée à un an de prison avec sursis et 7.000 euros d'amende.
Selon l'avocat du chauffeur de taxi, Luc Abratkiewicz, seulement 10% des plaintes pours moeurs sont justifiées. Les autres ne sont que mensonges, calomnies et instrumentalisation de la justice pénale.