L'affaire Jacques Bouille à nouveau devant la justice. 4 des 6 prévenus condamnés à de la prison ferme en 2015 à Perpignan, font appel devant le tribunal de Montpellier. Cette vaste affaire de corruption et de trafic d'oeuvres d'art à la mairie de Saint-Cyprien est encore loin d'être bouclée.
Trois hommes et une femme comparaissent, depuis ce lundi matin, devant les magistrats de la Cour d'Appel de Montpellier. Tous les 4 ont été condamnés à des peines de prison ferme, allant de 6 mois à 2 ans. C'était à Perpignan en première instance, en février 2015.
Ils étaient directeur de cabinet à la mairie de Saint-Cyprien, directeur général des services, ou adjoint aux finances.
La veuve de l'ancien maire de Saint-Cyprien, Jacques Bouille, qui s'est suicidé en détention il y a 7 ans, comparait également.
Des peines revues à la baisse en appel ?
Ces cadres et madame Bouille, sont poursuivis avec 11 autres prévenus notamment pour malversations, détournements d'oeuvres d'art et corruption liée à des marchés publics.
Pour certains avocats, cette affaire est truffée d'incohérences policières et judiciaires.
Le ministère public a indirectement admis ces atermoiements judiciaires, en déclarant en début d'audience, qu'il demanderait une diminution de toutes les peines prononcées en première instance. Ce genre de déclaration est suffisamment rare pour être soulignée.
Depuis ce lundi, le tribunal de Montpellier rejuge en appel 4 personnes dans l'affaire Jacques Bouille, un dossier de corruption impliquant 11 condamnés.
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