Quelques heures après le carnage sur la croisette niçoise, de nombreux habitants de notre région voudraient faire un geste en donnant leur sang. L'Etablissement français du sang calme les ardeurs : pas d'opération spéciale de don du sang car les besoins en produits sanguins sont couverts.
A Nice, au lendemain du tragique attentat qui a dors et déjà fait 84 morts et des centaines de blessés, une cellule de don du sang a été ouverte ce matin. Une façon pour les Niçois encore sous le choc d'être solidaires après l'horreur de la nuit. Partout en France, les volontaires se pressent pour donner leur sang. D'où la mise au point de l'Institut français de transfusion sanguine : Pour l'instant, les besoins en produits sanguins sont couverts.
Une sodarité à long terme
Les pochettes de sang ayant une durée d'utilisation limitée, c'est sur le long terme, dans les semaines qui vont suivre, que le don du sang sera le bienvenu.
40 000 collectes de sang par an en France
L’Etablissement français du sang accueille les donneurs de sang tout au long de l’année. Pour ce faire, il dispose de 132 sites de prélèvement et organise un peu plus de 40 000 collectes mobiles de don de sang par an. Les sites de prélèvement sont équipés de machines qui permettent d’effectuer un don de sang total, un don de plasma ou de plaquettes. En revanche, et contrairement au don de sang, comme de gros appareils sont nécessaires, le don de plasma en collecte mobile n’est pas toujours possible. Un homme peut donner son sang jusqu’à 6 fois par an, une femme 4.