Barcelone élimine nettement Montpellier 36 à 20

Ce déplacement retour en Espagne pour les 8es de finale a été fatal à Montpellier, défait de 16 points.

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Le MAHB qui a remporté le match aller 30 à 28 à Montpellier partait avec un petit avantage. Mais à Barcelone, dans la salle des champions d'Europe en titre, rien n'était facile. Barcelone menait 17 à 8 à la mi-temps. En seconde période, le MAHB s'est écroulé pour finir 36 à 20 et donc être éliminé de la ligue des champion comme en 2010.

La première période a été difficile pour Montpellier, toujours mené par Barcelone. Le MAHB manque de mordant offensif et est quelque peu désorganisé. On note le retour de Guigou dans l'équipe après plusieurs blessures et 4 mois d'arrêts.

A la mi-temps, Barcelone menait 17 à 8 face à Montpellier.

La seconde période a vu la domination sans partage des Espagnols.

Score final 36 à 20, Montpellier est éliminé de la ligue des champions en 8e de finale. L'an dernier, Montpellier était allé jusqu'en 1/4 de finale.

C'est la 2e plus importante défaite de Montpellier, en championnat d'Europe, depuis celle contre Leon en 2000. Le MAHB avait alors perdu de 17 points.

Retour sur le match :

Montpellier, diminué et manquant trop de précision dans son jeu offensif, a quitté la tête basse la Ligue des champions messieurs de handball, après avoir sombré à Barcelone 36 à 20 (mi-temps: 17-9) dimanche en 8e de finale retour.

Quart de finaliste ces deux dernières saisons, Montpellier s'arrête une marche plus tôt cette année. La sanction d'une saison à oublier sur le plan européen où, après un succès prometteur à Kiel, plus rien n'a fonctionné pour le champion de France.

En finissant quatrièmes de leur phase de poule avec cinq victoires pour autant de défaites, les Héraultais se sont placés dans une situation intenable: celle de devoir défier le champion d'Europe en titre dès les 8e de finale.

S'ils ont bien tenu le choc à l'aller (victoire 30-28), ils ont payé au prix fort en Espagne l'absence de Vid Kavticnik, touché au genou gauche la semaine dernière et indisponible pour six à huit mois, ainsi que les insuffisances entrevues depuis de longs mois déjà.

En Espagne, sans leur arrière droit slovène, leur meilleur buteur en C1 et unique gaucher sur la base arrière, les Montpelliérains ont connu une disette offensive hallucinante en première période.

Après 23 minutes de jeu, ils n'avaient inscrit que quatre buts dont deux sur penalty.

L'oppressante défense barcelonaise a étouffé toutes les velléités des Héraultais, avec un Danijel Saric encore une fois infranchissable dans ses buts.

Avec un Nikola Karabatic serré de trop près pour pouvoir s'exprimer, les Montpelliérains n'ont pas trouvé de solution de recours. Patrice Canayer a tenté tous les subterfuges, en vain.

La sortie de Primoz Prost pour mettre un joueur de champ supplémentaire s'est soldée par un but de Juanin Garcia depuis son camp dans les cages vides. Et les rotations incessantes sur les postes arrières n'ont débouché sur rien.

A partir d'un tel roc défensif, le Barça n'a eu aucun mal à prendre les devants (10-3, 17e), en faisant parler le bras gauche de Laszlo Nagy en attaque.

Si les Espagnols ont légèrement desserré leur étreinte avant la pause, l'écart à la mi-temps était déjà insurmontable pour Montpellier (17-9). Les Français ont courageusement essayé de lutter en deuxième période.

Le jeune Mathieu Grébille a montré une hargne et un cran encourageant pour l'avenir.

Et il y a eu quelques gestes de rébellion comme sur cette poussette dangereuse de Shiarei Rutenka sur Nikola Karabatic, qui a déclenché une début d'échauffourée.

Mais les Montpelliérains n'ont jamais pu ramener l'écart à des proportions raisonnables, face à la multitude des options offertes aux Barcelonais, en pleine confiance.

Nikola Karabatic (arrière gauche de Montpellier) :

"On est très déçu d'avoir perdu. On est tombé sur une très bonne équipe de Barcelone, qui a fait un très gros match. Perdre de telle manière, c'est toujours très difficile, mais ça fait partie du sport. On savait que ça allait être très dur. On a très mal commencé. Après, on a essayé de se remettre dans le droit chemin. Mais contre une équipe qui joue aussi bien et devant un tel public, c'était très difficile.

On n'a pas été à notre niveau collectivement et individuellement et ça a été dur tout le match. Barcelone a les joueurs, le système de jeu et surtout un très bon gardien pour défendre son titre."

Patrice Canayer (entraîneur de Montpellier) :

"Le résultat sur ces deux matches ne souffre d'aucune contestation. Leur qualification est largement méritée. Pour nous, c'est une très grosse déception, même un échec. On n'a jamais été en capacité de contrarier Barcelone. Certes, ils ont peut-être fait l'un de leurs meilleurs matches de la saison, mais nous aussi on est responsable de ça.

On n'a pas su se mettre à la hauteur de cette équipe. Cette double confrontation reflète notre saison en Ligue des champions. C'est à dire une équipe qui est capable d'aller gagner à Kiel et de battre Barcelone, mais qui a aussi la mauvaise habitude d'alterner les très bons matches avec les moins bons. Une équipe qui évolue avec des différences de niveau assez déroutantes. Notre incapacité à tenir un niveau de jeu élevé sur la durée ne nous permet pas de nous stabiliser dans cette compétition.

On peut chercher les raisons dans des données techniques et tactiques, mais aussi peut-être dans certaines lacunes mentales. En première mi-temps, par instants, j'ai noté beaucoup de faiblesse, de peur, de crainte. C'est un axe de travail vraiment important pour nous. Comment avec la même organisation et avec les mêmes joueurs peut-on jouer à la fois très bien et très mal? C'est forcément une source d'inquiétude.

Ce que j'ai dit aux joueurs, c'est que ce genre de défaites fait très mal à l'ego, mais qu'on n'en meurt pas. On va se remettre à travailler et on reviendra dans quelques temps en espérant être à un meilleur niveau. Analyser les conséquences de cette défaite, on le fera avec les joueurs, le staff, les dirigeants. Je tirera moi les conséquences, les joueurs tireront les leurs et les dirigeants aussi, et après on verra. La vie d'une équipe est faite de victoires et de défaites. On est touché, mais on n'est pas mort. Et puis si Barcelone a la bonne idée de gagner la Ligue des champions, cette défaite fera un peu moins mal."

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