Après 15 ans de travaux, des chercheurs montpelliérains viennent de mettre en évidence un lien entre anorexie et hyperactivité physique. A l'origine de ces deux troubles du comportement: une anomalie cérébrale. Leur découverte ouvre la voie à un espoir de traitement.
C'est une découverte majeure que viennent de faire les équipes de l'INSERM, du CNRS et des universités de Montpellier et de Nîmes. réunis autour de Valérie Compan, ils ont mis en évidence un lien entre anorexie et hyperactivité physique. Deux troubles du comportement dont l'origine se situerait dans une anomalie identique frappant une même partie du cerveau.
Un récepteur cérébral perturbé déclencherait ainsi une addiction à la sensation de faim et à l'hyperactivité physique. Un constat qui résulte de 15 ans de recherches. Fort de ce résultat, les chercheurs montpelliérains imaginent dans le futur pouvoir agir sur ce récepteur cérébral défectueux afin de le bloquer. Mais il faudra encore de nombreuses années de travail.
En France, l'anorexie est la première cause de mortalité chez les adolescents.