C'est l'un des piliers de l'économie du Languedoc-Roussillon, la construction de logements est en pleine croissance. Mais les ventes dans le neuf sont à la peine. Alors quand le gouvernement annonce des mesures, les professionnels de l'immobilier applaudissent, notamment à Montpellier.
Ce T3, situé dans le quartier de Celleneuve, à Montpellier, est l'un des 8 encore en vente sur 21 appartements neufs de la résidence. Il a du mal à trouver preneur, malgré un taux de TVA réduit. Le promoteur dénonce l'inflation des normes, qui a généré un surcoût de 10%.
Ces normes, l'Etat vient de s'engager à les simplifier, au plus tard à l'automne. Une bonne chose, pour le promoteur, dont l'immeuble sera achevé en novembre. Ses logements sont parmi les 312.000, mis en chantier en France en un an, loin des 500.000 espérés par le gouvernement.
Alors, pour relancer la construction, l'Etat compte aussi élargir l'accès au prêt à taux zéro et encourager l'investissement locatif, tombé à 50% du marché en Languedoc-Roussillon, alors qu'il atteignait jusqu'à 80% des achats, il y a encore 4 ou 5 ans.
Reste les prix. En 10 ans, le coût de la construction a doublé.
A Montpellier, aujourd'hui, le prix moyen du mètre carré est de 3.600 euros, alors que le prix attendu par les acheteurs se situe autour de 3.000 euros.
Reportage F3 LR : V.Luxey et N.Chatail