La FCPE 34 (parents d'élèves) a écrit à la direction des services de l'Education nationale de l'Hérault, pour dénoncer des pauses de midi trop courtes et les sanctions pour les retardataires dans de nombreux établissements, a indiqué, à Montpellier, son président Claude Aïqui Reboul.
"Cette année, de nombreux collégiens et lycéens n'ont que 30 minutes pour déjeuner (attente à l'entrée de la restauration scolaire comprise)", a déploré à l'AFP Claude Aïqui Reboul, citant selon une première enquête "une douzaine d'établissements" à Montpellier, Béziers, Frontignan où tel serait le cas.
"Nous demandons également que les sanctions qui ont été infligés aux élèves retardataires parce qu'ils ont manqué de temps à midi soient annulées", a ajouté le président départemental de la FCPE, affirmant connaître de "nombreux cas" où il y a "eu des sanctions" pour deux ou trois minutes de retard.
"Il y a aussi des élèves qui sont envoyés à la vie scolaire avant de réintégrer la classe. C'est moins grave mais cela leur fait perdre dix minutes supplémentaires", a encore relevé M. Aïqui Reboul.
Cette lettre de la FCPE 34 intervient alors que l'une des revendications de la FCPE au niveau national est l'instauration par la loi d'une pause méridienne d'une heure et demi.
"Il faut une loi. Si c'est seulement une recommandation, les chefs d'établissement argueront de l'excuse de la nécessité de service pour ne pas l'appliquer, a estimé M. Aïqui Reboul.
"La pause méridienne pour les travailleurs est de 45 minutes obligatoires. Pour les élèves, la loi ne prévoit rien et c'est le conseil d'administration de l'établissement qui décide", a-t-il rappelé.
Interrogée par l'AFP, la nouvelle directrice départementale de l'Éducation Nationale Anne-Marie Filho a admis que "l'amplitude de la pause méridienne devait être convenable" et indiqué qu'elle allait rencontrer la FCPE (vendredi) et les chefs d'établissements.