Originaire de Villeneuve-lès-Maguelone, Claude Sabbah a été condamné à 2 ans de prison ferme et 30.000 euros d'amende pour "publicité mensongère" par le tribunal correctionnel de Montpellier. Sa théorie : la biologie totale, a notamment précipité la mort d'un patient atteint de cancer.
Claude Sabbah est le fondateur d'une méthode dite de "biologie totale des êtres vivants". Il affirmait qu'il suffit d'identifier l’événement déclencheur des maladies comme le cancer pour les guérir. Selon cette théorie, toute maladie est la résultante d’un choc psychologique intense et d’un conflit intérieur non résolu.
Claude Sabbah est un ancien médecin, radié de l'ordre, pour son opposition à la médecine traditionnelle.
Claude Sabbah devant la justice
Un homme, atteint d'un cancer et adepte de la "biologie totale", est mort après avoir abandonné tout traitement. Sa femme avait alors porté plainte. L'Unadfi, l'Union nationale des associations de défense des familles et de l'individu victimes de sectes, s'est portée partie civile.
2 ans de prison ferme
L'ancien médecin, originaire de Villeneuve-lès-Maguelone, dans l'Hérault, a été condamné à 2 ans de prison ferme et 30.000 euros d'amende pour "publicité mensongère" par le tribunal correctionnel de Montpellier.
Des méthodes "excluantes de la médecine traditionnelle"
Les méthodes de Claude Sabbah sont "résolument excluantes de la médecine traditionnelle" selon la Miviludes, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires. Toujours selon la Miviludes, un patient qui adhère à ce genre de méthode est mis "en danger dès lors qu’il est atteint d’une pathologie grave ou qu’il développe des dysfonctionnements mentaux induits par son thérapeute".
Inspiré par la "médecine nouvelle germanique"
Claude Sabbah s'est inspiré des théories de Ryke Geerd Hamer. La méthode préconisée par cet ancien médecin allemand exclut tout simplement le recours aux traitements conventionnels pour soigner le malade, précise la Miviludes.
Il a été condamné en 2004 à trois ans de prison ferme pour escroquerie et complicité d’exercice illégal de la médecine, suite à la plainte déposée par un homme dont l’épouse atteinte d’un cancer du sein était décédée du fait du refus de traitements éprouvés.