A quelques jours de l'ouverture des premiers festivals et au moment où l'UNEDIC doit valider l'accord signé entre syndicats et employeurs du spectacle, les intermittents maintiennent la pression. Une journée d'action avait lieu ce lundi à l'Agora à Montpellier, baptisée, "culture debout" !
La question qui se pose à la veille du lancement de la saison des festivals, et notamment du Printemps des Comédiens à Montpellier, qui doit avoir lieu du 3 juin au 10 juillet, c'est : y aura-t-il des grèves ou pas cette année ?
On se souvient de juin 2014, où le mouvement de grève était parti de Montpellier pour toucher quasiment l'ensemble des festivals de France, avec des annulations en cascade.
A quelques jours de l'ouverture des premiers festivals et au moment où l'UNEDIC doit valider l'accord signé entre syndicats et employeurs du spectacle, les intermittents maintiennent la pression. Une journée d'action avait lieu ce lundi à l'Agora à Montpellier, baptisée, "culture debout" !
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La signature des négociations et de la convention entre syndicats et employeurs par l'UNEDIC
C'est ce lundi, que débute à Paris, la signature des conventions UNEDIC. Parmi les discussions, l'accord des intermittents du spectacle. Il a été négocié et signé entre les parties mais il doit désormais être validé et intégrer aux accords généraux de l'UNEDIC.
D'où cette journée de vigilance organisée ce lundi à Montpellier par les organisations syndicales du spectacle et les responsables des festivals de Montpellier et de la Région.
Une action, "culture debout", pour faire pression sur les négociateurs à Paris et surtout pour être prêt à se mobiliser au cas où il n'y aurait pas de signature sur les annexes 8 et 10. En clair, faire grève.
La coordination des intermittents du spectacle a reçu le soutien des directeurs de salles de spectacle vivant et des responsables des festivals. Une trentaine d'entre eux, notamment de Montpellier et de Nîmes, a signé la lettre de soutien.