Jean-Loup Salzmann, président de l'université Paris 13 préféré à Anne Fraïsse de Montpellier

Jean-Loup Salzmann, président de l'université Paris 13, a été réélu jeudi président de la Conférence des présidents d'université pour un mandat de deux ans par 55 voix contre 32 pour la liste conduite par la présidente de l'université de Montpellier.

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Jean-Loup Salzmann, président de l'université Paris 13, a été réélu jeudi président de la Conférence des présidents d'université pour un mandat de deux ans par 55 voix contre 32.



Deux trios étaient en lice pour diriger l'instance qui représente notamment les universités auprès des pouvoirs publics.
L'équipe sortante s'est représentée, emmenée par M. Salzmann et les deux vice-présidents sortants, Gérard Blanchard (Université de La Rochelle) et Khaled Bouabdallah (université Jean Monnet Saint-Etienne).

S'est aussi présentée une liste conduite par Anne Fraïsse, présidente de l'Université de Montpellier, connue pour un bras de fer qui l'a opposée
à la secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur Geneviève Fioraso sur la situation budgétaire de l'antenne de Béziers de son établissement.

Mme Fraisse s'était associée à Danielle Tartakowski, présidente de l'université Paris 8, et à Rachid El Guerjouma, président de l'université du Maine (Le Mans - Laval).
Dans sa profession de foi, l'équipe réélue avait mis en avant l'expérience acquise avec deux ans de présidence de la CPU et près de sept ans de présidence d'université, ses actions de formation continue et une présence "permanente et forte auprès des cabinets ministériels".

Le trio a également mis à son crédit l'inscription au projet de loi de Finances 2015 du Glissement vieillesse technicité (GVT), autrement dit l'augmentation mécanique de la masse salariale de l'enseignement supérieur qui n'a pas été prise en compte lors du passage des universités à l'autonomie en 2008 et qui explique en partie leurs difficultés budgétaires.
La liste emmenée par Mme Fraïsse estimait, elle, que la situation de l'enseignement supérieur et de la recherche "est grave" et que "la posture qui consiste à gérer avec le ministère la pénurie conduit à une impasse".
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