Le Languedoc-Roussillon se montre à la Porte de Versailles à Paris

Les bovins d'Aubrac étaient les stars du salon, ce samedi, ils ont reçu la visite de François Hollande. Une ouverture du 50e salon de l'agriculture en grande pompe, pour célébrer les 50 ans de la "plus grande ferme du monde".


Un salon qui s'ouvre sur fond de crise sanitaire avec le scandale de la viande de cheval et sur la méfiance des consommateurs.
Au centre des attentions des agriculteurs, la réforme de la PAC pour les 5 ans à venir et le montant des aides reçues par les paysans français dans les prochaines années.


François Hollande après avoir pris des nouvelles d'un taureau aubrac a testé les produits de la Bergerie de Lozère, une entreprise récemment installée à La Tieule, en bordure de l'autoroute A.75. Un des 24 éleveurs de brebis travaillant avec l'entreprise a discuté avec le président de la République.




Paris : François Hollande sur le stand des vaches aubrac

Avec le scandale de la viande de cheval et de la traçabilité défaillante des produits au sein de l'Europe, les circuits-courts et le vente directe sont de plus en plus prisés. Les consommateurs y voient un gage de qualité et les producteurs, une meilleure rémunération de leur travail.

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©F3 LR


François Hollande au salon pour l'ouverture

François Hollande a renoué avec les bains de foule des grands jours samedi au Salon l'agriculture, dont il a arpenté les allées dix heures d'affilée, chaleureusement accueilli par une profession qui lui est pourtant traditionnellement peu favorable dans les urnes.

Arrivé dès 07H00 pour la traite des vaches, le chef de l'Etat a tenu un peu moins longtemps que l'an dernier où le candidat socialiste s'était livré à un marathon de 12 heures. "Je pourrais rester pendant sept jours mais j'ai quand même autre chose à faire", a-t-il observé en partant à "regrets" vers 17H00.
Tout au long de la journée, l'ancien député de Corrèze, proche du monde paysan, s'est frayé un chemin dans une indescriptible cohue, entouré d'un essaim compact de journalistes et de gardes du corps qui tentaient tant bien que mal de contenir la foule des badauds.

François Hollande s'est cependant livré de bonne grâce tout au long de son périple, à travers veaux, vaches, cochons, à d'innombrables séances de photos, embrassant ses admiratrices et les bambins qu'on lui tendait, ou s'enquérant des uns et des autres lorsqu'une connaissance corrézienne se présentait l'interpellant d'un "bonjour François".
"Je connais beaucoup d'exposants et de régions, il y a des visages que je vois chaque année et d'autres que je peux connaître", a-t-il confié en chemin. Mais le président Hollande entendait clairement se démarquer d'un illustre corrézien, l'ancien président Jacques Chirac.
"Je ne viens pas simplement imiter quelqu'un ou répéter quelque chose", a-t-il souligné, affirmant sa volonté d'imprimer "son propre style, celui de l'écoute, de la simplicité et en même temps de l'action". François Hollande se veut "en même temps proche et efficace".

Se pliant aux devoirs de sa charge, il a multiplié dès l'aube les arrêts pour déguster, ici, un verre de lait tout juste sorti du pis de la vache, là, un verre de rouge ou de blanc ou bien encore une huître bretonne ou un chèvre frais.
Aussi proche des agriculteurs de sa région soit-il, le chef de l'Etat se sait en terre de mission dans le monde agricole. "On me dit souvent: les agriculteurs ne sont généralement pas de la même sensibilité que vous... Et alors? On agit pour son pays, pas pour des catégories ou des sympathies au moment des élections", a-t-il commenté.
Avant de quitter le salon, le chef de l'Etat a noté par ailleurs les préoccupations d'agriculteurs qui lui "ont parlé de leurs difficultés" et quelques "silences" évocateurs.
Mais fidèle à ses habitudes, il a multiplié les traits d'humour comme lorsque dérangé en pleine dégustation par une chèvre broutant un pan de sa veste, il lance, amusé: "Mais qu'est-ce que vous voulez que je fasse avec la petite chèvre!".

A un enfant qui lui demandait "il est où Nicolas Sarkozy?", il a répondu en souriant : "Tu ne le verras plus".

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