Ligue 1 : Rolland Courbis toujours sur la sellette avant Montpellier-Bastia

Redressement ou écroulement : malgré un léger sursaut, Montpellier est toujours relégable et Rolland Courbis toujours éjectable avant d'affronter deux rivaux pour le maintien, d'abord Bastia, samedi pour la 11e journée de Ligue 1 puis Lorient.

Montpellier est toujours relégable et Rolland Courbis toujours éjectable avant d'affronter deux rivaux pour le maintien : Bastia d'abord, samedi, pour la 11e journée de Ligue 1.

"On peut quitter la zone des relégables", annonce Courbis, qui se rend ensuite en 16e de finale de Coupe de la Ligue à Lorient, la seule équipe que La Paillade ait battue cette saison, et à Toulouse, mal classé.
"Mais pour jouer d'une manière tranquille, il faut pour le moins avoir quatre ou cinq points d'avance sur le premier relégable", calcule le "Coach". "Pour ça, il ne suffira pas de battre Bastia", prévient-il. Il faudrait enclencher une série, conclue par deux matches d'affilée à domicile contre Nantes (7 novembre) et Reims (21 novembre), en espérant réussir "un résultat à Toulouse". "Si on gagne ces matches-là, on commencera à respirer", espère-t-il.
Car "jusqu'à la trêve, on est dans l'obligation de récupérer tous les points perdus lors d'un début de saison catastrophique sur le plan comptable", résume Courbis.

Montpellier compte cinq points au terme des dix premières journées, et l'entraîneur a besoin de résultats pour mener jusqu'au terme de son contrat en juin prochain, le nouvel "objectif de maintien".
Cible des critiques virulentes du président Louis Nicollin, mécontent de la préparation, du recrutement et de son dispersement médiatique, Courbis a vécu un début de saison très agité, frôlant de peu la mise à l'écart après la défaite le 12 septembre à la Mosson face à Saint-Etienne (2-1).

Soutien du fils et de Mézy

Même si le patron emblématique de Montpellier, et unique décideur, ne relâche pas la pression, le technicien marseillais, âgé de 62 ans,
bénéficie du soutien du président délégué Laurent Nicollin et de Michel Mézy, conseiller du président.
"Depuis notre défaite face à Monaco (3-2, le 24 septembre), on sent des progrès sans parler de renouveau", estime le technicien qui a succédé à Jean Fernandez en décembre 2013.

Les quatre points pris lors des trois derniers matches correspondent "au rapprochement de Laurent Nicollin auprès de l'équipe et cela n'a rien d'une coïncidence", apprécie "Coach Courbis" qui a abandonné une partie de ses attributions de consultant à RMC et BFM.
Le fils de "Loulou" avait apporté un soutien sans équivoque à son entraîneur peu après l'échec face aux Verts. Il a mis tout son poids dans la balance pour maintenir Courbis, "qui doit rester pour le bien du club", confronté à la désaffection du public.

3 euros la place

Laurent Nicollin, qui assure la gestion au quotidien, a rameuté les supporters, a cherché à ranimer la Mosson avec une opération à trois euros le billet pour le match face à Bastia. Il a également usé de son influence pour relancer certains joueurs comme le gardien Laurent Pionnier, fidèle compagnon du club depuis dix-huit ans.
Avec une équipe amputée de plusieurs titulaires et dans l'attente du retour de l'international Espoirs Morgan Sanson, qui a repris l'entraînement, Montpellier a besoin d'enchaîner contre Bastia pour valider l'esquisse de son redressement.
Comme souvent, Courbis plaisante pour dédramatiser sa situation fragile : "Si on prend sept points sur les quatre ultimes matchs, cela serait un parcours de champion. On n'aurait pas l'air con ?".
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