Pôle emploi va expérimenter à partir de juin, une plateforme en ligne pour aider les demandeurs d'emploi en "activité réduite subie" à travailler davantage, selon un document interne. 6 régions tests sont concernées, par le système "pole-talents.fr", dont Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.
L'expérimentation, prévue de juin 2016 à la fin janvier 2017, concernera, sur la base du volontariat, les "demandeurs d'emploi travaillant moins de 78 heures par mois et recherchant un emploi à temps plein".
Environ 21.000 demandeurs d'emploi (seront) potentiellement concernés" dans "31 agences" (3 à 4 agents volontaires par agence) de "six régions" tests : Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Bretagne, Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, Auvergne-Rhône-Alpes, Martinique.
Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées va tester le nouveau système "pole-talents.fr"
Une "offre de service adaptée" leur sera proposée via une plateforme baptisée "pole-talents.fr", pour "simplifier leur accès à un ou des compléments d'activité" et "augmenter (leur) nombre d'heures de travail".
Le site donnera accès à un moteur de recherche d'emploi, à un "réseau collaboratif" pour faciliter la mise en relation de demandeurs aux profils similaires, à un "annuaire de services spécialisés" pour les demandeurs d'emploi en activité réduite, et à un "simulateur" permettant d'estimer l'impact de la reprise d'activité sur son indemnisation.
Toute entrée dans le dispositif sera précédée par un "diagnostic" réalisé par un conseiller pour "vérifier" l'autonomie des demandeurs d'emploi "dans l'usage des services numériques". Le cas échéant, les "demandeurs d'emploi non autonomes" bénéficieront d'une formation "en agence" à l'utilisation de la plateforme.
Un rapport d'évaluation de l'expérimentation est prévu pour fin avril 2017
Fin février, 1,87 million d'inscrits à Pôle emploi exerçaient une activité réduite, soit un tiers des 5,46 millions de demandeurs d'emploi de métropole. Parmi eux, 706.400 avaient travaillé moins de 78 heures au cours du mois, dont 62% de femmes.