200 personnes ont manifesté devant la préfecture de Montpellier à l'occasion du comité de pilotage décisif pour la future ligne à grande vitesse. Au menu, la mixité ou non de la LGV et l'emplacement des futures gares TGV.
Alors que la ligne à grande vitesse entre Perpignan et Barcelone doit ouvrir en avril 2013, on ne sait toujours pas si le bandeau Montpellier-Perpignan sera près avant 2020.
Prévu pour 2008, puis 2012, le projet n'a pas beaucoup avancé ces dernières années.
Il faut dire que le coût de cette infrastructure (entre 5 et 8 milliards d'euros), le tracé de la ligne et la localisation des gares TGV font débats. De plus, la crise est passée par là et les pouvoirs publics comptent leur subsides.
Jérôme Cahuzac, le ministre du Budget, a jeté un froid, mi-septembre, insistant sur le fait que "le gouvernement n’aurait pas d’autre choix que d’abandonner certains projets" de LGV.
Mais le projet est d'intérêt international, puisqu'il s'agit au final de rallier Paris et Lyon à Madrid en TGV via Montpellier, Perpignan et Barcelone. Et plus largement, de relier, le nord au sud de l'Europe.
Ce lundi, le comité du pilotage doit parler de la mixité (passagers-frêt) ou non de la LGV.
Il est aussi question du très délicat et très politique sujet, des futures localisations des gares TGV sur le parcours.
Le principe d'une gare TGV à Béziers et une autre à Narbonne dans l'Aude aurait été acté par le comité du pilotage.
Si cette information est vérifiée, c'est une victoire politique. Pas certain que financièrement et stratégiquement cela soit pertinent.