Il y a 1 mois, un épisode de grêle frappait subitement les vignes du Pic Saint-Loup. 10 minutes seulement ont suffi à saccager entre 30% et 40% du vignoble de l'appellation contrôlée. Comment dès lors continuer à produire et à vendre un vin réputé? Il faut tester le premier jus. Reportage à Claret.
3 semaines après la grêle qui a détruit une partie du vignoble du Pic Saint-Loup, les vendanges étaient terminées.
Pour Blandine et Pierre, propriétaires du domaine de Foulaquier, 6 cuves seulement sur 10 sont pleines. Soit environ, 40% de pertes.
Finalement, la récolte est faible en quantité, mais elle sera bonne. C'est le soulagement pour les deux vignerons.
Toutefois pour compléter leur récolte et comme la loi l'autorise, ce domaine de Claret achètera 18 tonnes de raisins chez un viticulteur voisin pour avoir plus de jus. Pierre ira lui même, avec ses vendangeurs, le ramasser à la main.
Dans d'autres domaines, la perte est de 30% pour 10 minutes de grêle. Le pire a été évité pour le cru 2016 et heureusement, ces intempéries ne devraient pas affecter le millésime 2017.
La bonne nouvelle, c'est l'obtention de l'AOC Pic Saint-Loup. 13 ans de travail récompensés par l'INAO, au début de septembre. Elle s'ajoute à l'AOC Languedoc et restreint le terroir pour mieux le vendre.
Il y a 1 mois, un épisode de grêle frappait subitement les vignes du Pic Saint-Loup. 10 minutes seulement qui ont suffi à saccager entre 30% et 40% du vignoble de l'appellation contrôlée. Comment dès lors continuer à produire et à vendre un vin réputé ? Reportage à Claret, dans l'Hérault.
•
©F3 LR