L'anorexie mentale concerne 1% des femmes de 15 à 35 ans, soit 230 000 femmes dont 70 000 adolescentes. Cette maladie psychiatrique, presque exclusivement féminine, est soignée avec une approche pluridisciplinaire au CHU de Montpellier. Elle est mortelle dans 10% des cas.
Tous les deux mois, Camille revient à Lapeyronie quelques jours pour un bilan nutritionnel complet, mais aussi pour reprendre un peu de poids.
Chaque année, une cinquantaine de personnes, essentiellement des jeunes filles, sont hospitalisées dans l'unité des troubles du comportement alimentaire du CHU, dirigée par le professeur Guillaume.
Une prise en charge pluridisciplinaire
L'unité des troubles du comportement alimentaire du CHU Lapeyronie fait référence en la matière et se distingue par une prise en charge globale : psychologues, endocrinologues et nutritionnistes se relaient auprès des malades.
Cette approche pluridisciplinaire est essentielle pour soigner l'anorexie mentale.
Environ la moitié des patientes vont guérir, mais en plusieurs mois, voire plusieurs années. Cette maladie touche à 95% des femmes et des adolescentes.
A la sortie de l'hôpital, la plupart des anorexiques continuent leur thérapie pour retrouver un comportement naturel vis-à-vis des aliments.
La suite se passe à Vérargues, près de Lunel, au sein de la clinique Stella qui s'occupe d'une vingtaine de jeunes femmes.
Elles vont réapprendre à manger mais surtout aller chercher en elles-mêmes les raisons profondes qui ont déclenché leur refus de se nourrir.
Reportage au CHU de Montpellier avec Carine Alazet et Valérie Banabéra :
L'anorexie, le fait cesser de s'alimenter, est une maladie psychiatrique. Elle traitée comme telle au CHU La Pérony de Montpellier.
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