Nicolas Sarkozy a tenu un meeting, samedi 16 mai, avant de se rendre au stade de La Mosson pour assister au match Montpellier-PSG. A Saint-Georges-d'Orques, près de Montpellier, devant 2 000 personnes, il a vertement critiqué François Hollande et le gouvernement actuel.
"Moi je". C'est avec ce sobriquet que Nicolas Sarkozy a nommé François Hollande, samedi 16 mai, lors d'un meeting à Saint-Georges-d'Orques, près de Montpellier dans l'Hérault. En visite dans le département pour assister au match Montpellier-PSG qui a eu lieu le soir même au stade de La Mosson, l'ancien président s'est exprimé, en fin d'après-midi, devant quelque 2 000 personnes."La situation est extrêmement préoccupante. On savait qu'avec 'Moi je', ça ne serait pas terrible. Ça dépasse toutes nos espérances", a lancé le président de l'UMP. "Il y a une chose qu'il n'a pas compris, 'Moi je' : le chômage, après le matraquage fiscal , il en est directement responsable. En 2017, il y a un poids mort pour la France qui appartiendra au passé", a poursuivi l'ex-président de la République.
Soutien à Dominique Reynié
"Quand on est en Europe et que le marché premier c'est l'Europe, avec un tel matraquage, comment voulez-vous que nos entreprises participent à l'économie européenne ?", a-t-il encore lancé. "J'accuse le gouvernement socialiste d'être directement responsable de l'augmentation invraisemblable du nombre de chômeurs. (...) Et maintenant il fait quoi, 'Moi je' ? Il regarde, il va fêter son 3e anniversaire dans les Caraïbes, et il va saluer, sic, le 'dernier grand personnage', Fidel Castro," a encore ajouté le président de l'UMP.Venu apporter son soutien à Dominique Reynié, tête de liste de la droite pour les régionales en Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, Nicolas Sarkozy a également multiplié les critiques à l'encontre de la réforme "invraisemblable" du collège de Najat Vallaud-Belkacem.
Nicolas Sarkozy a également estimé qu'il fallait revoir "le fonctionnement de l'Europe de fond en comble", appelant à la mise en oeuvre d'un "Schengen 2". "La question migratoire est posée", a jugé l'ex-président de la République, qui préconise de "changer les conditions d'accueil des migrants" et "définir les conditions de la solidarité".
"La solidarité, en continuant comme ça, c'est le désastre", a-t-il encore poursuivi, précisant qu'il avait "toujours été européen" et le serai "jusqu'à la fin de (ses) jours".