Montpellier était l'une des 80 villes de métropole et d'outre-mer à organiser ce samedi un rassemblement contre la montée du racisme en France. Plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées en milieu d'après-midi, place de la Comédie.
Ils étaient plusieurs centaines à avoir répondu à l'appel national des organisations anti-racistes (SOS Racisme, Ligue des Droits de l'Homme, LICRA) et de deux collectifs ultra-marins. Nos reporters sur place, Jérôme Gaussen et Nicolas Mutel, ont recensé 3 à 400 participants.
Marche symbolique de l'opéra Comédie au monument en mémoire des déportés de l'Esplanade
Ils se sont retrouvés en milieu d'après-midi, ce samedi, place de la Comédie à Montpellier, avant d'entamer une marche symbolique jusqu'au monument aux victimes de la déportation, situé sur l'Esplanade Charles de Gaulle. Le maire de Montpellier, Hélène Mandroux et le président de Montpellier Agglomération, Jean-Pierre Moure, étaient présents. Les manifestants étaient porteurs de bougies.
Un mouvement national, 25000 personnes à Paris
A Toulouse, les manifestants étaient 600, entre 2 et 300 à Lyon. Des rassemblements identiques ont eu lieu dans 80 villes en tout, en métropole et outre-mer. Il s'agissait de dénoncer les attaques qui ont ciblé récemment la Garde des Sceaux Christiane Taubira, mais aussi ce que les organisateurs considèrent comme "une montée très inquiétante et dangereuse du racisme" en France.
Des élus et des syndicats dans les cortèges
A Paris, un cortège de 25000 personnes, selon les organisateurs, a défilé de la République à la Bastille. A sa tête se tenaient les leaders de la CGT et de la CFDT, Thierry Lepaon et Laurent Berger, et des responsables de la CFTC, de l'UNSA, de Solidaires et de la FSU.