Et voilà le MHR relancé dans le championnat de Top 14. Le succès de la rencontre en cette huitième journée du championnat fut largement dus aux deux essais de Mowen, qui a propulsé son équipe à la 4ème place du classement.
Montpellier, qui avait reçu une claque la semaine dernière à Toulon, a bien rectifié le tir en allant s'imposer logiquement à Bayonne (15-10) samedi, lors de la 8e journée du Top 14 de rugby. Les hommes de Fabien Galthié, grâce à ce deuxième succès loin de leurs bases, restent bien ancrés dans le Top 6 du championnat.
Dans un match avec beaucoup de rythme et peu de temps morts, les Basques étaient les premiers en action. L'ouvreur Blair Stewart manquait sa première tentative, mais la deuxième (13) récompensait les nombreuses percussions locales près de la ligne visiteuse.
La suite, c'était une grosse montée en puissance héraultaise, avec les jambes de feu de Rene Ranger qui mettaient à mal la défense des ciels et blancs, qui tenait un temps.
Une faute de main d'Opeti Fonua servait de détonateur pour les coéquipiers de François Trinh Duc, qui récupérait le ballon. Et après plusieurs temps de jeu, Ben Mowen, en coin, résistait au plaquage de O'Connor pour marquer (3-7, 27). Les envolées des trois-quarts sudistes semaient le doute chez les locaux, qui souffraient par ailleurs en mêlée et se voyaient sanctionner par l'ouvreur international français avant la pause (3-10).
Le deuxième acte repartait sur les mêmes bases, et sur une nouvelle attaque au large, Timoci Nagusa monopolisait la défense et servait d'une belle chistera Mowen, encore lui, en coin pour le doublé (3-15, 45).
Curieusement, les Bayonnais, réduits à 14 après le carton jaune de Gert Muller (47), étaient revigorés par l'entrée de Charles Ollivon, puis inspirés quand Stewart, d'un coup de pied croisé bien senti, alertait sur l'aile Martin Bustos Moyano, qui, d'une magnifique claquette, servait Scott Spedding pour l'essai de l'espoir (10-15, 50).
Comme les buteurs péchaient dans la précision, le score n'évoluait plus jusqu'au bout malgré une fulgurance de Spedding qui aurait mérité meilleur sort, et une belle domination bayonnaise en fin de match, gâchée par un mauvais lancer en touche alors que les Basques étaient à cinq mètres de l'en-but adverse.