C'est ce lundi que débute l'Aïd-el-Kébir. Appelés aussi fête du sacrifice, ces trois jours sont l'occasion pour la communauté musulmane de tuer et partager le mouton selon les rites, mais aussi selon les normes d'hygiène françaises. 3 abattoirs vont s'en charger dans l'Hérault.
Appelée fête du sacrifice, selon le Coran, l’Aïd El Kébir est une fête musulmane qui commémore chaque année l’acte de soumission à Dieu du prophète Abraham. Le sacrifice du mouton est un des piliers de cette fête, d'où l'importance d'organiser l'abattage dans les règles. Pour faire face aux milliers de moutons prévus, un abattoir provisoire, installé à Grammont, va venir en renfort de ceux de Pézenas et de Baillargues.
Plus de 2300 moutons abattus en perspective dans l'hérault
L'abattoir de Pézenas procèdera à 1700 abattages au maximum, répartis sur deux jours. Celui de Baillargues ne sera ouvert qu'un jour, pour 600 bêtes. Enfin et surtout, la nouveauté, c'est l'abattoir temporaire installé à Grammont. Lui aussi fonctionnera durant deux jours, pour un total de 1000 moutons entre aujourd'hui lundi et mardi.
C'est l'association " La Bergerie Languedocienne" qui s'est chargée de l'achat du matériel et de la formation de sacrificateurs, en lien avec la Direction départementale de la protection des populations et en partenariat avec des éleveurs aveyronnais.
La nécessité d'un abattage contrôlé
Malgré les scandales de maltraitance récemment mis à jour dans la région, les contrôles sanitaires organisés dans ces trois abattoirs sont les seuls à assurer la protection de la santé publique, mais aussi le respect de la protection animale et de l'environnement. Ces contrôles permettent notamment de trier les animaux malades et les viandes impropres à la consommation mais aussi de gérer les déchets.
A contrario, les abattages clandestins sont passibles de peines allant jusqu'à 6 mois de prison et 15 000 euros d'amende.