Ils étaient une soixantaine ce mardi 26 septembre à 18h, dans les rues du centre-ville de Montpellier. Les policiers nationaux et municipaux ont décidé d’unir leurs forces pour mener une opération anti-délinquance.
Vols, agressions, harcèlement, la liste des délits constatés est longue. Les forces de l’ordre ont décidé de mener une opération coup de poing pour reprendre le contrôle du centre-ville montpelliérain.
Ce soir-là, les contrôles débutent aux abords du cours Gambetta. "Ça va bien se passer, on va juste vous contrôler, Monsieur", explique le policier à un jeune homme. Contrôles d’identité et dépistages de stupéfiants s'enchaînent.
"On est parfaitement complémentaires, notre objectif, c’est de montrer aux habitants qu’on est là partout", explique Marjorie Ghizoli, Directrice départementale de la sécurité publique de l'Hérault.
Transports en commun, le fléau des agressions
En France, 156 plaintes sont déposées en moyenne tous les jours pour des faits d’agressions sexuelles. Un chiffre édifiant, qui fait de l’opération "coup de poing" des policiers, une priorité.
À bord du tramway montpelliérain, la Directrice départementale de la sécurité publique de l'Hérault justifie les contrôles : "Quand, on a envie de prendre les transports, on a envie d'être en sécurité et d'être serein, pas victime de violence".
Afin de mener à bien cette mission, depuis dix jours une nouvelle police de transports patrouille sur le quai, ce qui rassure les étudiants. "J’ai déjà été confronté à des gens alcoolisés, ça aurait pu dégénérer. Leur présence, le soir, rassure", racontent des étudiants.
À l’issue de cette soirée, 150 amendes ont été infligées en seulement deux heures.