9 fois champion du monde de BMX, Matthias Dandois se souvient de "l'ambiance géniale" du FISE à Montpellier

Matthias Dandois, 9 fois champion du monde de BMX flatland, publie ses mémoires. Il n'oublie pas le FISE. "Montpellier m’a rendu au centuple tout l’enthousiasme pour le BMX dont j’ai fait preuve ici, depuis l’adolescence".

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Matthias Dandois est tombé dans le BMX par hasard, en regardant la télévision. Un mercredi midi, il zappe sur l’émission « C’est mon choix », sur France 3 présentée par Evelyne Thomas. "Sur le plateau ce jour-là, il y avait Sébastien Bonnot, alias Woody, un pro de BMX flat. Devant l’écran, je l’ai regardé se livrer à une démonstration, faire tourner son bike dans tous les sens, sauter au-dessus de plusieurs personnes allongées sur le sol."

9 titres de champion du monde

Quelques années plus tard et neuf titres de champion du monde de BMX flatland, discipline qui consiste à enchaîner des figures en équilibre sur un vélo, Matthias Dandois, 35 ans, est une véritable icône de son sport, ambassadeur lors des derniers Jeux olympiques. " Mon plus grand succès, c’est être tombé amoureux adolescent d’une pratique de niche, d’un art méconnu qui à pas de loup a conquis le cœur de dizaines de milliers de jeunes."

Au fil de sa carrière, il a inventé une cinquantaine de figures. Une réussite à force de travail. "Aucune fée du BMX ne s’est penchée sur mon berceau en m’administrant des doses de talents à coups de baguette magique. J’ai travaillé dur. Je pouvais rester sur mon bike pendant des heures et refuser d’en descendre tant que je n’avais pas réussi la figure que j‘avais en tête".

18 fois au FISE

Matthias Dandois arrêtera la compétition à la fin de l'année. Et il a dit adieu au FISE à Montpellier en mai dernier. "Sans le FISE, sans l’ambiance géniale de ces rendez-vous printaniers à Montpellier auxquels j’ai eu la chance de participer pas moins de dix-huit fois, le petit vélo n’en serait sans doute pas là où il est aujourd’hui".

Matthias Dandois propose une séance de dédicaces vendredi 8 novembre à la FNAC de Montpellier de 16h00 à 18h. 

Questions à Matthias Dandois 

Quel rapport avez-vous avec le FISE ?

J’ai fait mon 1er FISE en 2004, c’était encore à l’espace Grammont et cette compétition, j’ai vraiment grandi avec. Sans le FISE, je ne serais pas là aujourd’hui. C’est aussi pour cela que Montpellier est aussi importante dans les sports d‘action dans le monde et sans le FISE, le BMX n’aurait pas été aux JO et ne serait pas devenu ce qu’il est devenu aujourd’hui..  

Les organisateurs des JO de Paris se sont-ils inspirés du FISE ?

Oui, l’idée de faire un parc urbain qui regroupait toutes nos cultures était inspirée du FISE et de Montpellier et c’est génial que le CIO ait eu l’intelligence de copier ce qui marchait déjà.

J’ai tellement une histoire dingue avec cette ville

Matthias Dandois

2014 au FISE est une date importante pour vous. Pourquoi ?

Avant les qualifications, Stade 2 me suivait pour faire un reportage, j’avais fait la fête la veille, j’ai sauté les marches vers la Comédie et je suis mal retombé. Je me suis cassé la cheville et cela a été vraiment un électrochoc, une bénédiction pour ma carrière. Depuis ce jour-là, je me suis pris en main et je suis devenu un vrai athlète de haut niveau. Une fois de plus, Montpellier fait partie intégrante de mon histoire.

Des victoires, on apprend très peu de choses finalement. Sans cette blessure, j’aurais continué à faire la fête sans prendre le sport sérieusement.

2024 : la dernière au FISE et beaucoup d'émotions ?

J’ai eu tellement de succès ici et cela me tenait à cœur de faire une dernière belle édition. Pendant la finale, ça a été comme un film américain avec le public qui m’a vraiment poussé et je suis allé au bout de moi-même. Je n’aurais pas pu imaginer une pareille fin même dans mes rêves les plus fous.

Et à la fin de l'épreuve, les organisateurs diffusent une vidéo sur grand écran ...

J’ai tellement une histoire dingue avec cette ville, voir les meilleurs moments depuis que je suis gamin et tous les athlètes importants de la scène qui commentaient cette vidéo récap, c’était vraiment extraordinaire. Je ne suis pas quelqu’un qui montre beaucoup ses émotions mais là je n’ai pas pu m’empêcher de verser ma petite larme.

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