Nouvel épisode des paris truqués en handball lors du match Cesson - Montpellier en 2012. Ce jeudi, à Paris, la Cour de cassation étudie le pourvoi de onze personnes.
Il y a un an, les frères Karabatic et leurs compagnes, avaient renoncé à leur pourvoi il y a un an, rendant définitives leurs condamnations pour "escroquerie" (ou complicité) au détriment de la Française des Jeux. Les internationaux du PSG avaient été condamnés en février 2017 à deux mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende par la cour d'appel de Montpellier. Ils avaient ensuite saisi la plus haute juridiction judiciaire pour contester cette décision avant, finalement, d'y renoncer.
Onze condamnés devant la Cour de Cassation
Les onze autres condamnés, dont leurs cinq anciens coéquipiers Mladen Bojinovic, Dragan Gajic, Samuel Honrubia, Primoz Prost et Issam se retrouvent ce jeudi 11 octobre devant la chambre criminelle de la Cour de cassation. Elle ne se prononcera que sur les questions de droit pur, devra également trancher sur la demande de constitution de partie civile du Montpellier Handball, qui avait été rejetée, précise L'Equipe.
Les 16 prévenus, poursuivis pour escroquerie ou complicité d'escroquerie, étaient accusés d'être impliqués dans des paris s'élevant à plus de 100.000 euros. Ces mises portaient sur le résultat à la mi-temps d'un match disputé et perdu le 12 mai 2012 par Montpellier, où jouaient alors Nikola et Luka Karabatic, face au club de Cesson.
En appel, les autres peines prononcées par la cour d'appel de Montpellier s'échelonnaient de 10.000 euros d'amende avec sursis à 4 mois de prison avec sursis et 40.000 euros d'amende. Cette dernière peine visait le buraliste Nicolas Gillet, considéré comme un des pivots de l'affaire avec le joueur serbe Mladen Bojinovic, qui a quant à lui écopé de 4 mois de prison avec sursis et 20.000 euros d'amende.