Quelques jets de projectiles et des feux ont émaillé la nuit du jeudi 15 au vendredi 16 décembre dans les quartiers de La Paillade et du Petit-Bard à Montpellier. Après la mort d'un adolescent la veille en marge de la demi-finale de la Coupe du Monde, les forces de l'ordre redoutaient des violences. Il n'y a pas eu de blessé ni d'interpellation.
Des tensions ont été enregistrées la nuit dernière à Montpellier. Un peu avant 21h, les forces de l'ordre ont constaté un feu de détritus à proximité du lieux de la mort d'un jeune garçon mercredi soir, dans le quartier de La Paillade. Visés par des jets de projectiles, les CRS ont répondu par des tirs de grenades lacrymogènes, afin de disperser un groupe d'une cinquantaine de personnes qui s'étaient attroupées.
Un logement saccagé
En parallèle, le logement d'un individu en lien avec l'accident mortel de la veille a été saccagé. Les autorités ont constaté les dégâts, précisant que personne n'était présent sur place.
À 23h00, des tirs de mortiers ont commencé quartier Petit-Bard et un véhicule a pris feu. Quelques minutes plus tard, des renforts policiers sont arrivés sur place.
Finalement, les CRS ont quitté les lieux peu après 1h du matin. Au total, une quinzaine de poubelles et une voiture ont brûlé mais aucun blessé et aucune interpellation.
Dispositif déployé
Quatre sections de CRS avaient été déployées jeudi 15 décembre au soir, dans le quartier, en prévention de possibles violences urbaines suite à l'accident mortel qui avait eu lieu la veille.
Un adolescent de 14 ans a été mortellement fauché, mercredi soir à 22h35, par une voiture dans le secteur de La Paillade à Montpellier au terme de la rencontre opposant la France et le Maroc en demi-finale de la Coupe du monde 2022. Le suspect a été identifié, l'enquête avance rapidement.
Jeudi, dans un communiqué rendu public par la municipalité de Montpellier, la famille du jeune homme avait appelé au calme et à laisser la police et la justice faire leur travail. « Nous appelons au plus grand calme et exprimons notre confiance dans les institutions de la République, police et justice, pour que l’auteur des faits soit interpellé et jugé. »