Les tirs ont résonné tôt ce mercredi 10 avril 2024, dès l'ouverture de la Banque Dupuy de Parseval à Clermont-l'Hérault. Après l'intervention des gendarmes de la compagnie de Lodève, l'homme est décédé sur place. Le risque a été levé, autour de 11h15. Le périmètre de sécurité reste maintenu.
L'intervention a duré presque deux heures à la Banque Dupuy de Parseval à Clermont-l'Hérault, ce mercredi 10 avril 2024 pour tenter de neutraliser un homme ayant tiré sur l'établissement. L'homme serait mort des suites des tirs des gendarmes. Sur place, les forces de l'ordre étaient soutenues par un hélicoptère.
Risque levé
Selon le Préfet de l'Hérault, l'intervention des forces de sécurité s'est terminée à 11h15. Si le risque est désormais levé, le périmètre de sécurité est maintenu. Il est vivement recommandé de ne pas se rendre sur le secteur.
🚨 L’intervention des forces de sécurité à Clermont-l’#Hérault est terminée. Le risque est désormais levé.
— Préfet de l'Hérault 🇫🇷 (@Prefet34) April 10, 2024
📍Un périmètre de sécurité est maintenu
▶️ Ne vous rendez pas sur le secteur
🗣️ Ne diffusez pas de fausses informations
Plus d’informations à suivre pic.twitter.com/Z9loWL8hZn
Le braqueur est mort
Après de nombreux échanges de coups de feu, le maire de Clermont-l'Hérault, Gérard Bessière nous explique que les forces de l'ordre ont repéré sur les caméras vidéo "une personne seule, allongée au sol".
Elles ont donc formé une "colonne d'assaut pour entrer dans la banque et extraire le corps".
"Le corps du mis en cause présente deux orifices d'entrée, dont un (au niveau du) thorax, vraisemblablement la résultante des tirs des gendarmes" a expliqué le procureur de la République à Montpellier Fabrice Belargent, à l'AFP.
Cellule psychologique
Pendant ce temps, "le personnel de la banque, composé de trois agents, s’est réfugié dans le coffre".
Une cellule psychologique devrait être ouverte ce mercredi après-midi pour prendre en charge le personnel.
Fusil et cartouches
"On a vu un monsieur armé d'un fusil et de cartouches qui tirait sur la banque", raconte une des commerçantes, "il rechargeait ses balles dans le coffre de sa voiture".
Le procureur de la République à Montpellier Fabrice Belargent, a précisé à l'AFP que "l'homme était armé d'au moins trois armes longues, d'un revolver et de dizaines de munitions".
Arrivée des forces de l'ordre
Toujours selon la commerçante, les gendarmes sont arrivés très vite sur place, soutenus par un hélicoptère. Dès ce moment-là, "on a entendu beaucoup de tirs".
La banque est désormais encerclée.
Mise en sécurité des alentours
Dans les commerces voisins, les rideaux ont été fermés. "On a mis la clientèle au chaud dans le magasin, vu ce qu'il se passait", explique une commerçante.