Cancer : une ablation du sein ou des ovaires sans cicatrice visible, une première en France réalisée au CHU de Montpellier

Pour la première fois en France, selon de CHU de Montpellier, deux patientes ont subi une ablation des seins suivie d'une reconstruction mammaire avec une cicatrice cachée sous le bras. Une pratique préventive novatrice.

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Deux patientes montpelliéraines ont été hospitalisées pour subir une double mastectomie (ablation des deux seins) et une annexectomie prophylactique (ablation des ovaires et des trompes), au CHU de Montpellier. 

C'est l’équipe du Dr Gauthier Rathat qui propose ces deux sortes de chirurgies préventives par une incision cachée, soit sous le bras, soit dans le vagin.

Ces opérations sont, pour le moment, réalisée de manière préventive pour des femmes qui présentent des risques de dévolopper un cancer dans ces zones. 

"Les progrès de la recherche et notamment en génétique ont permis de faire le lien entre certains gènes responsables de maladies. Lorsque cette prédisposition est identifiée, il est alors possible de réaliser une ablation du sein ou des ovaires en prévention", explique le CHU par communiqué. 

Une prédisposition génétique  

La « prédisposition BRCA » est une modification génétique qui augmente fortement le risque de cancer du sein ou des ovaires chez les femmes qui en sont porteuses.

En France, ces dix dernières années, 21 000 femmes ont été identifiées comme porteuses de cette prédisposition BRCA, ce qui les expose aux cancers du sein et de l’ovaire.

Selon le CHU, elles devront, au cours de leur vie, faire le choix entre un dépistage régulier, ou une chirurgie préventive consistant à retirer chirurgicalement l’organe à risque de cancer : seins, ovaires et/ou trompes.

D’autres patientes, dont les risques génétiques ne sont pas identifiés mais qui ont des antécédents personnels ou familiaux, peuvent bénéficier de ce type d'opération préventive.

Quant à savoir si cette technique va pouvoir être pratiquée sur des patientes d'ores et déjà atteintes d’un cancer, pour le moment, il est encore trop tôt : il faudra d'abord procéder à des études que le CHU espère pouvoir lancer en 2024/2025.

 

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