Le mois de mars a été exceptionnellement humide dans le Sud-Est. Avec plusieurs épisodes méditerranéens exceptionnels, des records de précipitations ont été battus.
Les giboulées de mars étaient au rendez-vous cette année. Les précipitations ont été abondantes, en particulier dans le sud-est de la France et dans les Cévennes, des régions régulièrement frappées par la sécheresse.
Record de pluie à Nîmes
À Nîmes, un record est même tombé : celui du mois de mars le plus humide depuis 100 ans. Avec 250 mm de pluie, les précipitations y ont été 5,5 fois supérieures à la normale, selon Météo France. La Lozère n'est pas en reste : 187 mm sont tombés, soit quatre fois plus que d'habitude.
En cause, deux importants épisodes de pluie ont balayé la région le mois dernier. La dépression Monica, dont les fortes précipitations ont causé des crues meurtrières, puis l'épisode méditerranéen du week-end de Pâques, qui est venu renforcer ce record.
Une situation exceptionnelle
Une situation exceptionnelle selon Météo-France, qui indique que, si les épisodes méditerranéens sont courants dans la région, seulement 10% d'entre eux se produisent au printemps. Seuls l’Aude et les Pyrénées-Orientales n'ont pas bénéficié de la pluviométrie. Le déficit de précipitations atteint 50% par endroits.
Le mois de mars a été en revanche plus chaud que la moyenne. Les températures ont été au-dessus des normales de saison dans toute la France. Et selon les prévisions Météo France, les prochains mois devraient eux aussi être plus chaud que la normale.