Sept prévenus sont jugés, ces lundi 13 et mardi 14 novembre, pour avoir tiré à l'arme automatique le 1er novembre 2020, dans le quartier de la Mosson, à Montpellier. Un jeune avait été blessé. Une fusillade sur fond de trafic de drogue.
Sept personnes sont jugées, ce lundi 13 novembre, pour leur participation supposée à la fusillade de la tour d'Assas le 1er novembre 2020. Ce jour-là, un commando d'au moins six hommes armés et cagoulés avait tiré en plein jour à l'arme automatique. "Ils avaient fait feu à trois endroits différents afin de prendre le contrôle d'un important point de deal", avait alors indiqué Fabrice Bélargent, le procureur de la république de Montpellier.
Il s'agissait d'un assaut pour prendre le contrôle du point de deal, situé en bas de la Tour d'Assas.
Fabrice BélargentProcureur de la république de Montpellier
Plusieurs dizaines d'étuis de balles de kalachnikov et d'armes de poing avaient été retrouvées sur place par les enquêteurs. La fusillade, filmée, avait été largement partagée sur les réseaux sociaux.
Un jeune homme avait été blessé. Une balle s'était fichée dans le volet roulant d'une chambre alors que des enfants jouaient à l'intérieur. Elle et avait fini sa course sur le lit d'une petite fille traumatisée par les tirs.
10 ans de prison
Les prévenus comparaissent pour violence aggravée par trois circonstances, suivie d'incapacité supérieure à huit jours et pour participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un délit. Ils risquent dix ans d'emprisonnement. Le procès doit durer deux jours.