Ce jeudi 20 avril 2023, Emmanuel Macron fera une visite express dans un collège de Ganges, dans l'Hérault. Les syndicats promettent de réserver un comité d'accueil au chef de l'Etat avec plusieurs manifestations déjà annoncées.
Ce jeudi 20 avril, Emmanuel Macron passera la fin de matinée auprès des élèves et enseignants du collège Louise Michel de Ganges, dans l'Hérault. Une visite express avec pour trame de fond la réussite éducative en zone rurale.
Une visite express qui pourrait aussi être mouvementée par l'intervention des syndicats.
Cinq manifestations prévues
A l'occasion de la venue d'Emmanuel Macron, les organisations syndicales prévoient d'ores et déjà plusieurs manifestations. La CGT annonce cinq rendez-vous. Les autres syndicats, Force Ouvrière, FSU, Solidaires, UNSA éducation devraient rejoindre les cortèges partout dans le département.
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- 10 heures : Ganges, place de la Mairie
- 11 heures 30 : Lunel, place de la Liberté
- 12 heures : Montpellier, gare Saint-Roch
- 18 heures 30 : Béziers, sous-préfecture
- 19 heures : Bédarieux, marche au flambeau au départ de la maison des syndictats
Un dispositif policier renforcé a été annoncé pour encadrer cette visite. Serge Raggazzacci, secrétaire général de la CGT de l'Hérault, réagit : "On souhaite donner la possibilité à tous les Héraultais de pouvoir s'exprimer, on espère que le dispositif policier ne sera pas là pour empêcher les gens de s'exprimer."
Des annonces attendues
Emmanuel Macron a pour objectif de renforcer sa présence dans les territoires. Après un passage en Alsace ce mercredi 19 avril pour parler industrie, il a choisi l'Hérault pour évoquer l'éducation. La commune de Ganges, 4 000 habitants, est un territoire rural, parfait exemple de la scolarité loin des villes. "Selon plusieurs sources macronistes, il pourrait à cette occasion faire des annonces sur la rémunération des enseignants", indique l'AFP.
Un pacte est en négociation depuis plusieurs semaines avec le ministère, un pacte de revalorisation qui n'avance pas. On souhaite une augmentation du point d'indice et on s'oppose aux écarts de rémunération entre hommes et femmes.
Jean-Pierre Baggio, UNSA 34
Ces potentielles annonces n'étouffent pas la colère quant à la réforme des retraites. "On voit bien que le président n'a pas du tout entendu la colère des travailleur.euses dans la rue. On est toujours déterminé à faire retirer le texte de la réforme et reculer ce pouvoir brutal", affirme Serge Raggazzacci.
Pour cette journée de visite présidentielle, l'intersyndicale appelle à l'arrêt du travail et à l'action pour exprimer son désaccord.