Plusieurs centaines de personnes ont participé au rassemblement en soutien à la Palestine place de la Comédie à Montpellier ce samedi 28 octobre 2023. Nathalie Oziol, députée La France insoumise de la deuxième circonscription de l'Hérault a appelé à un cessez-le-feu.
"Gaza, silence on tue." "Halte au génocide."
Les slogans étaient graves mais le rassemblement pro palestinien finalement autorisé place de la Comédie à Montpellier était calme et pacifique ce samedi 28 octobre à 15 heures.
Des manifestants fiers d’avoir attaqué l’arrêté d’interdiction signé du Préfet et satisfaits d’avoir gagné le recours devant le tribunal administratif.
Il n'est pas possible que dans la situation que l'on connaît avec des bombes tous les jours, des hôpitaux visés, des enfants qui meurent, un véritable génocide, on puisse renoncer à défendre la liberté d'expression.
Alban Desoutter - secrétaire de La Libre Pensée de l'Hérault.
Environ 400 personnes ont répondu à l'appel d’associations pro palestiniennes mais aussi de syndicats et de partis de gauche.
Rendez-vous à 15h ce samedi 28/10 Place de la comédie à Montpellier pour un rassemblement afin d’appeler à un cessez-le-feu le feu immédiat en Palestine. pic.twitter.com/HzfZ7EWQMC
— Julia Mignacca (@JuliaMignacca) October 28, 2023
Cessez-le-feu
Parmi les nombreuses prises de parole, celle de Nathalie Oziol, députée de l’Hérault La France Insoumise était très attendue vu les positions du parti de Jean Luc Mélanchon depuis le début du conflit. Celui-ci ayant refusé de qualifier le Hamas "d'organisation terroriste" en préférant condamner des "crimes de guerre".
"À la France insoumise, nous ne cesserons pas de dire que la France doit appuyer de toutes ses forces pour un cessez-le-feu, pour arrêter le massacre à Gaza et pour que le paix puisse se faire".
Nathalie Oziol - députée LFI Hérault
Interdiction de manifester
À Nîmes et Toulouse en revanche, les interdictions des préfectures n'ont pas empêché les manifestants de se mobiliser.
Autour de l’avenue Feuchères, en face de la gare, il y avait plus de CRS que de manifestants potentiels. Moins d’une cinquantaine de personnes ont bravé pacifiquement l’interdiction préfectorale à Nîmes. Sans pancartes ni mots d’ordre. Mais le message de cessez-le-feu à Gaza est tout de même passé.
Écrit avec Denis Clerc et Tiffany Konate.