Il y a ceux qui étaient déjà pressentis, comme les deux députés PS sortants Patrick Vignal et Françoise Dumas. Il y a ceux qui surprennent comme Romain Grau 1er adjoint de la mairie de Perpignan. Comment les candidats du mouvement d'Emmanuel Macron ont-ils été choisis en Languedoc et en Roussillon ?
Sur les 23 circonscriptions de l'ancienne région Languedoc-Roussillon seules 18 présentent des candidats du mouvement d' Emmanuel Macron.
Les pressentis
Les deux députés Patrick Vignal et Françoise Dumas élus sous l'étiquette socialiste avaient annoncé leur soutien à Emmanuel Macron dès la Présidentielle. Ils pourraient ainsi sauver leur siège à Lunel et à Nîmes après seulement un mandat. Françoise Dumas dans la première circonscription du Gard pourrait compter sur les divisions de la droite gardoise.La surprise vient de Perpignan
La candidature Romain Grau premier adjoint de la ville de Perpignan, une municipalité de droite pourrait faire des vagues en Roussillon. Ce membre des Républicains après un passage à gauche pourrait se trouver sous le coup d'une sanction du parti LR si l'on suit les décalarations de François Baroin. D'autant plus qu'à Perpignan c'est souvent la droite dure qui donne le la. Pour preuve, l'exclusion de la majorité municipale du catalaniste Brice Lafontaine avant le premier tour de la Présidentielle.
Ceux de la société civile
Richard Ferrand l'a annoncé 52 % des candidats de la république en marche viennent de la société civile.En Languedoc Roussillon ils sont 10 à ne pas avoir de mandat élective, 10 sur 18.
Ils viennent en majorité du monde de l'entreprise ou du monde universitaire laissant peu de place aux acteurs du mouvement associatif.
Une torera face à Gilbert Collard
Marie Sara l'artiste de la corrida à cheval va marcher sur les terres du proche de Marine Le Pen, Gilbert Collard. Une affiche ancrée en Camargue pour contrer le FN qui a réalisé un score de 33, 5 % au premier tour de la présidentielle et de 59,9% au second. Ici le poids de la coutume et la dimension médiatique ont sans doute compté.
Le compromis avec la Métropole
Dans la mesure où Emmanuel Macron ne veut plus de compromis avec les partis politques existants il se tourne vers les fiefs métropolitains. Quelle est la part de donnant donnant ?A Montpellier où Philippe Saurel disputait à Coralie Dubost le leadership d'En Marche ! quelle a été la nature des discussions ? Qu'en est-il de la candidature de Frédéric Bort l'ex-directeur de cabinet de Georges Frêche qui n'aura pas l'étiquette macroniste au profit de Patricia Miralles conseillère municipale fidèle de Saurel.
Coralie Dubost l'exemple
La responsable des comités locaux d'En marche ! dans l'Hérault est naturellement investie dans la troisième circonscriptio du département. Coralie Dubost citée en exemple pendant la conférence de presse de présentation du mouvement d'Emmanuel Macron. Juriste de formation, jeune chef d'entreprise elle incarne le renouvellement, la partité et le mouvement voulus par le nouveau président de la République.
Ceux qui étaient déjà élus
Certains investis par la République en marche sont déjà élus une fois voire deux fois. certains cumulent déjà deux mandats.Dans la première circonscription de l'Aude, Danièle Hérin, ancienne présidente de l'université Montpellier 2, est adjointe au maire Divers-Droite de Carcassonne.
Dans la deuxième circonscription de l'Aude, Alain Péréa est le maire PS de Villedaigne, vice-président de la communauté d'agglomération du Grand Narbonne.
Dans la 5ème circonscription du Gard : Olivier Gaillard, chrirurgie-dentiste, vice-président PS du conseil départemental.
Dans 1ère circonscription de l'Hérault : Patrica Miralles est conseillère municipale de Montpellier.
Dans la 2ème circonscription de l'Hérault : Stéphanie Jannin, 2ème adjoint au maire de Montpellier Philippe Saurel, et vice-présidente de la Métropole.