La ministre déléguée chargée du Commerce Olivia Grégoire a annoncé, lundi, la généralisation de la dématérialisation des tickets-restaurant. Comment les professionnels s’organisent ? Exemple à Montpellier.
Tamponner, trier, référencer, ce geste ne sera bientôt plus obligatoire pour les professionnels, à la dématérialisation des tickets-restaurants. Olivia Grégoire, la ministre chargée du commerce, a annoncé que l’objectif est de généraliser la dématérialisation des tickets-restaurants. Une aubaine pour ce restaurateur montpelliérain.
Il faut les séparer, d’opérateur par opérateur. Aller sur Internet et ensuite aller les poster avec les frais que ça engendre.
Marc Félice
C’est un véritable parcours du combattant pour récupérer l’argent des tickets-restaurants. Les quatre entreprises gestionnaires de ces titres( Edenred, Sodexo, Up, Natixis Intertitres) prennent 6 à 8 % de commission à chaque charge. Le délai de paiement est en moyenne de quatre mois.
Qu’est-ce qui change ?
La dématérialisation devrait faciliter l’usage des tickets-restaurants, autant pour les usagers que pour les professionnels. Les premiers utilisateurs sont totalement conquis.
On a eu des faux tickets-restaurants, où certains étaient déjà périmés. Dans le rush, il y avait du monde, on n'avait pas le temps de vérifier. Maintenant, on accepte uniquement la carte.
Bauer Piccioli Baragiola, manager du restaurant Bombino à Montpellier
C’est le même son de cloche, côté client, la carte facilite l’usage. "Vous payez facilement et si on a besoin de dépasser la somme, on le peut et ça va directement être prélevé sur notre compte bancaire", se réjouit un client.
Du lundi au samedi, elle s'utilise dans les restaurants et supermarchés, accessible même sur Apple Pay ou en physique. Le plafond de cette carte “tickets-restaurants” reste néanmoins à 25 euros.