“Maintenant nous sommes en sécurité, nos peurs sont derrière nous” : retrouvailles de deux sœurs ukrainiennes à la gare de Montpellier

Les premiers réfugiés ukrainiens sont arrivés hier soir à Montpellier. Après un long périple, des femmes et des enfants sont venus retrouver leurs proches installés dans l’Hérault. La fin d’un chemin de l’exil long et douloureux.

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L’ambiance est fébrile ce jeudi soir à la gare de Montpellier. Après plusieurs jours d’un voyage éprouvant, Galinéa et ses trois enfants retrouvent enfin leur famille, dans la joie et l’émotion. “C’était très difficile mais maintenant nous sommes en sécurité, nos peurs sont derrière nous”, confie Galina. “Le plus important c’était de mettre les enfants en sécurité. Aujourd’hui tout ce qu’on souhaite c’est que la guerre s’arrête pour pouvoir rentrer chez nous.” Son mari est également en sécurité, à Chypre, là où il était pour le travail.

Une maison réaménagée pour les accueillir

A Saint-Aunès dans l'Hérault, quelques heures avant leur arrivée, l’autre partie de la famille a réaménagé la maison pour les accueillir. Léna est ukrainienne, son mari Hervé est français. Avec leur fils Dimitri, ils vont désormais partager leur espace avec la soeur de Léna et ses enfants. “Je vais partager ma chambre et mon ordinateur avec ma cousine”, se réjouit Dimitri. “Je suis content parce que ma famille ne sera plus en Ukraine le temps de la guerre, c’est très bien qu’elle reste avec nous.”

Dans la cuisine, le gratin de pommes de terre cuit doucement. Léna a préparé un repas copieux pour la nombreuse tribu. Les employés d’une entreprise voisine viennent déposer des sacs de dons collectés. “Cette situation nous fait mal au cœur, c’est pour ça qu’on essaie d’aider à notre petite échelle,” raconte Clémence Broch. “On a collecté des dons au travail, auprès de nos amis et sur les réseaux sociaux. On a des produits d’hygiène, des produits cosmétiques pour les femmes parce qu’on sait que ce n’est pas simple pour ces familles et ça nous touche beaucoup.”

Un voyage organisé via les réseaux sociaux

Depuis Kiev, le voyage de 2800 km a été une aventure minutieusement organisée par Hervé sur les réseaux sociaux. “C’est la fin de notre cauchemar, mais ce n’est pas la fin du cauchemar”, analyse Hervé Iffrig. “Ca a été beaucoup d’incertitudes, de suspens et beaucoup d’imprévus de dernières minutes. Mais on a, à chaque fois, trouvé des solutions grâce à toutes ces familles qui se sont engagées depuis la frontière polonaise jusqu’à Strasbourg.”

Une cousine doit aussi bientôt les rejoindre. Pour la famille, c'est désormais une nouvelle vie qui commence… la plus courte possible, l’espèrent-ils car elle prendra fin à l’issue au conflit. 

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