Après le parking-relais TAM de Saint-Jean le Sec, situé à Saint-Jean de Védas, occupé par des gens du voyage depuis décembre, c'est au tour de celui de Notre-Dame de Sablassou, à Castelnau-le-Lez, d'être envahi illégalement. Au total, 670 places de parking sont "neutralisées ou rendues inutilisables" déplore l'exploitant qui a déposé plainte.
D'un parking à l'autre de la métropole de Montpellier, ce sont en fait les mêmes occupants. D'où l'agacement de la direction de la TAM qui demande l'expulsion rapide des intrus pour le bon fonctionnement de ses installations.
Entre le parking de départ, où 290 places de stationnement ont été occupées entre décembre et le 22 janvier et sont toujours inutilisables à cause des dégradations et celui d'arrivé totalement envahi par les caravanes, ce sont 670 places de parking qui sont indisponibles pour les usagers.
Une nouvelle procédure d'expulsion engagée dès lundi
Les caravanes sont arrivées dimanche, et TAM, exploitant des parkings tramway pour le compte de Montpellier Méditerranée Métropole, a porté plainte dès lundi pour occupation illégale et détérioration de biens publics. Tout le parking est actuellement fermé car inaccessible.
Cette procédure vise à mettre fin aux troubles à l’ordre public et aux atteintes à la salubrité, la sécurité et la tranquillité publiques résultant directement d’une installation illicite sur des terrains non aménagés pour leur stationnement.
Communiqué de presse de TAM Montpellier.
Ces occupants, arrivés le 22 janvier, sont en quasi-totalité, ceux qui s'étaient installés sur un parking identique de la TAM à Saint-Jean-de-Védas, depuis décembre.
En attendant l'ordre d'expulsion et le départ des véhicules, les usagers sont dirigés vers 2 parkings de report. Celui de la Via domitia à 6 minutes et le parking Charles de Gaulle à 9 minutes.
Une procédure d'expulsion dès décembre
Le bras de fer entre TAM et les gens du voyage a en fait débuté en décembre.
A cette période, les familles de la communauté investissaient le parking-tram Saint-Jean-le-Sec, situé à Saint-Jean-de-Védas et comptant 290 places de stationnement, pour plusieurs semaines.
À l’issue d’une procédure d’expulsion lancée dès le jour du constat, les véhicules ont quitté les lieux le dimanche 22 janvier 2023 après-midi. Mais depuis, TAM n'a pu rouvrir le site à cause des dommages matériels constatés.
"Les occupants ont laissé derrière eux d’innombrables dégradations sur les infrastructures existantes : installations électriques, structures métalliques, marquage au sol, gabarits anti-franchissement, insalubrité générale, etc..." explique la TAM dans un communiqué.
Pour obtenir gain de cause et récupérer le site occupé, TAM s'appuie sur l'application de la procédure de "mise en demeure et d’évacuation forcée des résidences mobiles stationnant de manière illicite". Elle est prévue par les articles 9 et 9-1 de la loi du 5 juillet 2000 relative à l’accueil et à l’habitat des gens du voyage. Mais le jugement et son exécution ne sont pas immédiats.