Montpellier : 2 observateurs de la Ligue des droits de l'Homme dénoncent des violences policières

Deux plaintes ont été déposées à l'encontre des forces de l'ordre. Il s'agit de 2 observateurs de la Ligue des droits de l'Homme, présents lors de chaque manifestations des gilets jaunes, ils dénoncent des actes de violence policière le 16 novembre dernier, Place de la Comédie, à Montpellier.

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2 plaintes viennent d'être déposées à Montpellier contre la police pour violence envers 2 observateurs de la Ligue des droits de l'Homme.
 

Des violences, lors de la 53e journée de mobilisation des gilets jaunes ?


Les faits sont filmés en fin de journée, le 16 novembre, place de la Comédie à Montpellier, des passants circulent en centre-ville lorsqu'un policier semble s'en prendre à deux personnes. Il s'agit de deux observateurs de la Ligue des droits de l'Homme, 24 secondes d'images qui posent question.

Pour Julian et Camille, les deux observateurs de la LDH, il n'y a pas de doute, il s'agit d'une agression.
 

Un vidéaste et un photographe étaient pris à partie par la police. On demandait à l'un d'eux sa carte de presse, on plutôt, la police l'exigeait. Alors nous avons rappelé à ce photographe qu'il n'avait pas d'obligation de carte de presse. Et là, un policier s'est tourné vers nous et ils nous a agressé.


Une utilisation de la force qui est disproportionnée, selon eux, par rapport au contexte.

Du côté des représentants des policiers, on relative avec prudence.
 

Lorsque l'on repousse quelqu'un, il y a souvent des propos provocateurs tenus sur une zone de sécurité. Ces situations complexes sont souvent des enchainements de circonstances et elles sont bien plus larges que les quelques secondes d'une vidéo ou d'une action. Pour juger de la disproportion ou non, il faut saisir le contexte"explique Bruno Bartocetti du syndicat Unité Police/SGP.


La LDH a porté plainte pour : «violences volontaires sur témoin par puissance dépositaire de l'autorité publique, dissimulation de visage pour ne pas être identifié et dégradation de matériel».

Elle avait déjà lancé plusieurs alertes pour un usage disproportionné de la force publique face aux manifestants.
 
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