Deux amis ont décidé d’implanter un nouveau concept au cœur de Montpellier. Depuis quelques semaines, le Colock Café a ouvert ses portes, avec une particularité : ici, on paie à l’heure et non au verre, comme dans un café classique…
Tapisserie vintage et rocking chair… Le décor est planté. A l’étage du Colock Café, deux étudiantes sont en pleine séance de travail. Ici, elles se sentent un peu "comme à la maison"… Elles sont surtout dans un café un peu spécial… Le concept du Colock Café est singulier : ici, les consommateurs ne paient pas à la conso’, mais à l’heure. Une formule innovante que Florian et Jean-Baptiste ont voulu intégrer au paysage montpelliérain.
Payer ses consommations à l’heure
Au Colock Café, deux formules sont proposées aux consommateurs : l’une sans alcool à 4.50 euros ou bien à 7.50 euros avec une bière artisanale, dans la limite de six verres par heure (et donc à consommer avec modération). Ce concept devrait séduire une nouvelle clientèle, à la recherche d’un endroit convivial, où deux univers cohabitent.Les associés ont voulu créer une ambiance particulière : faire cohabiter le travail et le loisir. Et visiblement, c’est possible. C’est ce que nous raconte Florian Berger.Quand je me mets en terrasse, un café me coûte 3 euros. Ici, en une heure, je paie à peine plus cher et je peux me servir autant de verres que je veux. Je trouve ça super bien !
Espaces de travail et de relaxation
Colock Café est avant tout un bar de jour, où l’on peut donc étudier, consommer, jouer aux fléchettes et aux jeux vidéo… Après à peine un mois d’ouverture, le bouche à oreille commence à faire son effet.On aime avoir un lieu où l’on peut travailler et de pouvoir, quand nous avons fini, ou que nous voulons faire une pause, jouer et se décontracter. C’est un peu une ambiance américaine où l’on a des babyfoots ou des coins de relaxation au milieu des espaces de travail.
Qui veut tester le Colock Café avec moi ? C’est un bar où on paye un forfait pour 1h avec boisson illimité et des biscuits. Allons boire 50 chocolats chaud en 1h tout en faisant semblant de bosser
— ? (@Tw_laiilla) 28 février 2019
Reportage de Pascaline Arisa, Nicolas Chatail et Béatrice Barthe.