Comme chaque année durant l’été, l'association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) effectue son tour de France avec des jeunes militants. Objectif : informer sur les droits des citoyens en fin de vie. Ils étaient ce lundi après-midi, à Montpellier à la rencontre des passants.
Il est arrivé ce lundi, à midi en provenance de Saint-Cyprien, dans les Pyrénées-Orientales. Le bus de l’ADMD a fait une halte le temps d’un après-midi sur l'esplanade Charles-de-Gaulle, à Montpellier, en vue d’informer les citoyens sur la fin de vie.
A bord du bus, des jeunes militants informent les passants sur ces possibilités et sur leurs droits. Autre but de l'opération, promouvoir les directives anticipées. Il s’agit d’un document écrit et par lequel le malade émet ses volontés sur les soins qu’on lui administrera ou non pour sa fin de vie.
«Il est très important d’en parler dès le plus jeune âge et de faire cette directive anticipée le plus tôt possible. Cela protège la famille et les médecins. Enfin, votre volonté sera entendue», rappelle Christophe Michel, secrétaire général de l’ADMD.
Aujourd’hui, uniquement le droit à une sédation profonde et continue jusqu’au décès est autorisée par la loi Claeys-Leonnetti, datée du 2 février 2016, en prolongation de la loi Leonetti de 2005. Le suicide assisté ou l’euthanasie sont interdits par la loi.
Quant au bus de l'association, il va poursuivre son tour de France jusqu’au 29 juillet. Prochaine halte : Marseille.