L'Université de Montpellier a annoncé par communiqué le maintien de la fermeture de la faculté de Droit ce mardi. Une fermeture qui perdurera jusqu'à ce que les "conditions de sécurité et d'accueil des étudiants soient garanties et que la situation soit totalement apaisée" précise le président.
Le président de l'Université de Montpellier, Philippe Augé, a décidé le maintien de la fermeture de la Faculté de Droit et de Science Politique, ce mardi 27 mars.
Elle est bouclée depuis vendredi dernier, après le passage à tabac d'étudiants grévistes par une douzaine d'individus cagoulés et armés de matraques et de bâtons, la nuit précédente.
Le président précise dans un communiqué de presse que "la réouverture de la Faculté interviendra une fois la situation complètement apaisée et lorsque les conditions de sécurité seront remplies pour garantir l’accueil des étudiants et des agents".
L’administrateur provisoire œuvre, dès à présent, pour que la fermeture de la Faculté ait le moins d’incidences possibles sur l’organisation des partiels et des examens" explique Philippe Augé.
Par ailleurs, des élections au Conseil de l’UFR Droit et Science Politique étaient prévues ce mardi 27 mars 2018. Au regard de la situation, ces élections sont reportées.
Une enquête administrative
Une enquête administrative, dont les conclusions devraient être "rapidement" remises, a débuté lundi sur l'intrusion violente d'hommes cagoulés à la faculté de droit de Montpellier, où les tensions entre étudiants restaient vives après les incidents survenus en fin de semaine dernière.
Deux inspecteurs de l'Inspection générale de l'administration de l'Éducation nationale et de la Recherche (IGAENR), mandatés par la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal, ont été accueillis à la mi-journée au rectorat.
La rectrice Béatrice Gille a assuré que le rapport des inspecteurs serait remis "rapidement" à la ministre, sans autre précision, dénonçant des violences "inacceptables".
La mission que nous avons est de faire toute la lumière sur les événements et de recueillir tous les éléments qui ont favorisé cette intrusion", a déclaré de son côté à la presse l'inspectrice Françoise Boutet-Waiss.
Une enquête judiciaire pour violences en réunion
Parallèlement à l'enquête administrative, le parquet de Montpellier a également ouvert une enquête pour violences en réunion et avec arme après la plainte déposée par l'université et cinq étudiants.