Montpellier : la conductrice droguée et alcoolisée à l'origine de la mort d'une jeune femme à Lattes rejugée en appel

Elle conduisait sous l'emprise de l'alcool et de la cocaïne et se filmait au volant. La conductrice a causé la mort d'une jeune femme de 22 ans à Lattes près de Montpellier, le 19 février 2019. Elle a été condamnée à 5 ans de prison dont un avec sursis en novembre 2020. Réquisitions en appel, 8 ans.

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La conductrice qui a causé la mort d'une jeune femme de 22 ans à Lattes le 19 février 2019 a été condamnée à 5 ans de prison dont un avec sursis en novembre 2020. Rejugée en appel ce lundi 4 octobre dans l'après-midi, à Montpellier, elle devra répondre d'homicide involontaire avec circonstances aggravantes (vitesse, alcool, drogue, franchissement de ligne blanche et téléphone au volant).

Le Parquet qui faisait appel du jugement de première instance a requis à nouveau 8 ans de prison ferme contre la chauffarde et 10 ans d'interdiction de permis de conduire. L'affaire a été mise en délibéré au 6 décembre.

Elle se filmait au volant

Le 19 février 2019, vers 23 heures, un choc frontal avait eu lieu entre deux voitures sur la route départementale 58, sur la commune de Lattes, dans la métropole de Montpellier. Cet accident a provoqué la mort de Laurena Bazizi, 22 ans, la conductrice d’un des deux véhicules.
L’autre conductrice, une serveuse de 26 ans, était placée en garde à vue. Elle était à l'origine de l'accident : elle s’était déportée pour doubler malgré la ligne blanche et avait percuté de plein fouet la voiture de Laurena qui arrivait en face.
Elle conduisait avec 1,93 gramme d’alcool dans le sang, sous l'emprise de cannabis et de cocaïne, à une vitesse de 105km/h sur une route limitée à 50. De plus, elle filmait son compteur de vitesse avec son portable.

Criminaliser ce type d'accidents

Pour soutenir les parents de Laurena dans leur combat, le collectif justice pour les victimes de la route et des amis avait manifesté devant le tribunal avant l'ouverture du procès pour que l'accident soit requalifié en homicide. Mais en France, il n'est jamais arrivé qu'un accident de la route soit reconnu comme tel.

La conductrice risque jusqu'à 10 ans de prison.

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