Horaires aménagés
L'agence de la Caisse d'Epargne du centre-ville de Montpellier ne reçoit du public qu'en matinée. Avec quelques habitués, coronavirus ou pas."On a une personne âgée de 94 ans qui va faire ses courses juste à côté. Elle s'arête pour retirer de l'argent, elle n'a pas forcément ses proches à côté et cela lui permet d'écanger un petit peu avec nous et de tenir le coup face à cette situation", souligne Alexis Amiaux, gestionnaire de clientèle.
Difficultés imprévues
Et puis, il y a les clients professionnels, patrons, artisans, commerçants confrontés à des difficultés financières imprévues.Chaque cas est particulier. Mais pas de temps à perdre. Il faut accompagner, négocier, monter les dossiers.
"C'est vraiment une grande peur de voir son activité baisser, son chiffre d'affaires se réduire et la trésorerie fondre. Forcément, avoir ces fonds rapidement a été une bouffée d'oxygène pour pouvoir envisager l'avenir plus sereinementmême pendant la crise", soupire Margot Ijssel Chef d'entreprise (12 salariés)
Pendant cette période inédite, chaque banque est sollicitée, notamment avec les crédits garanties à 90% par l'Etat pour renforcer les trésoreries."Sur cette crise, ils m'ont accompagné en quatre étapes très précises : prise de contatc, premier rende-vous. C'était très agréable de voir que la banque est là même pendant la crise", ajoute Abdenbi Amirache Chef d'entreprise (55 salariés)
Cela va représenter plus de 200 millions. En un mois, on aura mis en place l'équivalent 'une année. Cela montre la mobilisation des équipes des équipes", conclut Jean-Philippe Molho, Pôle banque de détail CE Languedoc Roussillon"C'est vrai que cela a été un enjeu, si on prend la partie professionnelle par exemple, on a 2000 crédits que l'on est en train d'instruire.
Les banquiers de proximité ont un rôle capital à jouer pour relancer l'économie. Et ils voudraient bien que cela se sache.