Cette saison, le MHR n’est plus que l’ombre de lui-même. Après un nouveau revers à domicile, samedi 16 février, contre l'Usap (10-28), dernier du Top 14, les Héraultais ont perdu leurs chances de qualifications pour les phases finales. Mais les supporters et Vern Cotter gardent espoir.
Les yeux hagards, tête basse, KO debout. Les Montpelliérains agonisants semblent perdus sur leur propre terrain, samedi 16 février, contre Perpignan. 80 minutes de calvaire pour une défaite à domicile (10-28) qui les éloigne quasi définitivement des phases finales.
Deux jours plus tard à l'entraînement, la douleur est toujours présente pour Fulgence Ouadraogo, troisième ligne au MHR :
On est tous extrêmement déçus de notre performance et de nos performances cette année en règle générale, donc c’est une nouvelle défaite qui fait très mal. Quand on perd chez nous contre le dernier du championnat, la priorité c’est de maintenir le club dans l’élite…
En effet, s’incliner au GGL Stadium contre l’Usap, qui a mal commencé la saison avec un enchaînement de défaites lors des 15 premières journées du Top 14, est une humiliation pour une équipe comme Montpellier, avec son budget (27 M€ soit le 6e de l’élite), ses joueurs (Cruden, Picamoles, Goosen, Pienaar...) et son entraîneur de renommée internationale, Vern Cotter.
Et comment trouver les mots pour relancer ses joueurs après une telle claque ? Vern Cotter semble vaciller pour la première fois de sa carrière d'entraîneur, lui qui avait connu le succès à Clermont-Ferrand, et en Ecosse. Le Néo-zélandais doit rapidement trouver des solutions pour faire repartir son équipe.
L’échec, normalement, c’est temporaire, abandonner c’est pour toujours. À partir du moment que l’on continue à bosser avec un état d’esprit positif... on sait que les gens sont déçus, nous sommes déçus, mais on va continuer à bosser comme il faut, pour lever la tête.
Malgré le contexte difficile, les Montpelliérains peuvent compter sur leurs supporters comme Marco, fidèle parmi les fidèles depuis plus de 30 ans.
Il y a un bon effectif, de bons entraîneurs, il y a un club structuré, une équipe administrative qui tient la route aussi… Franchement, les ingrédients, ils sont là. Avec un investisseur comme le président Altrad. Il y a des clubs qui ont eu des saisons blanches avant nous, et ils s’en sont relevés, il n’y a pas de raison que l’on ne s’en relève pas non plus.
Samedi prochain, à Toulouse, les Héraultais devront montrer un autre visage avec beaucoup plus d'engagement et d'agressivité. Sinon l'addition risque d'être lourde face au leader du top 14.