Le syndicat Allliance Police Nationale 34 dénonce l'insalubrité du bureau de police du quartier de la Mosson à Montpellier et demande sa fermeture et sa délocalisation. Le local est infesté de blattes depuis de nombreux mois.
Elles sont partout. Dans les bureaux, sur les murs, dans les vestiaires, les micro-ondes et jusque dans les frigos. Les blattes ont infesté le bureau de police de la Mosson à Montpellier. Après plusieurs mois de calvaire, les policiers de ce bureau dénoncent l'insalubrité de leur local. Le syndicat Alliance Police Nationale 34 demande la fermerture du bureau et aspire à sa délocalisation.
"Quand les policiers arrivent le matin et qu'ils vont se changer dans les vestiaires, ils trouvent des blattes sur leurs habits et dans leurs poches", décrit Joseph Galera, secrétaire départemental adjoint du syndicat Alliance Police National 34. "Ils craignent de ramener des blattes chez eux", ajoute-t-il.
Un des policiers du bureau s'est retrouvé avec une blatte sur la tête, raconte Joseph Galera
Ce sont pour lui des mauvaises conditions de travail et d'accueil du public : "Les policiers reçoivent des personnes au bureau de police et on voit une blatte traverser la table, venir sur les documents".
Toujours présentes malgré les désinsectisations
L'immeuble qui a été rénové à l'été 2018 fait régulièrement l'objet de désinsectisation par fumigènes. Pourtant, trois semaines environ après l'intervention, les blattes reviennent, toujours plus nombreuses.
Pour le moment, aucune solution concrète n'a été proposé aux policiers de la Mosson. "Ils nous parlent d'une délocalisation mais dans un délai de 3 ans, rapport Joseph Galera. Les policiers ne pourront pas attendre si longtemps."
De nouveaux travaux pour nettoyer et désinfecter les lieux seront entrepris "le plus rapidement possible", nous a indiqué la direction départementale de la sécurité publique. Elle assure que le bureau restera ouvert.
Le syndicat Alliance rencontrera un comité piloté par le préfet du département vendredi 31 janvier. Ils comptent bien faire entendre leurs doléances.