Montpellier : des partis et associations manifestent contre les violences policières envers les Gilets jaunes

Diverses associations, collectifs et partis politiques ont manifesté ce 15 janvier 2019 pour dénoncer les violences policières qui auraient emmaillé diverses manifestations à Montpellier et dans la région. Ils se disent solidaires des Gilets jaunes victimes notamment de tirs de flashball.

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Divers collectifs, partis et et associations soutenant les Gilets jaunes blessés lors des manifestations se sont rassemblés ce 15 janvier 2019 au matin devant la préfecture de l'Hérault. Parmi eux, la France Insoumise et Europe Ecologie Les Verts. Ils ont recensé 11 blessés graves depuis le 17 novembre dans l'ex-Languedoc-Roussillon. Ils entendent à présent mener leur combat devant la justice, comme nous l'a précisé Claude Testa, de la Ligue des Droits de l'Homme de Montpellier.
 

Témoignages 


Le 29 décembre dernier, Yohan manifeste à Montpellier et, avec d'autres gilets jaunes, il investit la gare Saint-Roch. Les forces de l'ordre évacuent l'aérogare. C'est alors que Yohan est blessé par un tir de flashball. Il nous raconte la scène :


Instantanément, chevilles, genoux et bassin : tout a lâché ! Je suis tombé par terre. Les policiers ont dit qu'ils allaient appeler les pompiers. Mais au moment où elle [la personne qui était allée les alerter, NDLR] a fait demi-tour, ils ont recommencé de plus belle.


Même jour, même endroit, Cynthia est, elle aussi, touchée par un tir de flashball à la tête. Depuis, cette Gilet jaune pacifiste réclame d'être reconnue comme victime.


Pour les policiers, la riposte est justifiée


Côté syndicats de police, on déplore ces blessés. Mais on rappelle que l'utilisation de flashball est strictement encadrée et que c'était le cas à la gare Saint-Roch, comme le précise Bruno Mengibar, du syndicat Unité SGP Police FO :
 

Lorsqu'il est fait usage de flashball, gaz lacrimogènes ou lances à eau (comme à Paris), c'est qu'un ordre de dispersion a été donné. Donc à partir du moment où on en fait usage, les gens savent qu'ils auraient déjà dû se disperser.


Reste que les esprits ne s'apaisent pas. De quoi redouter l'épisode 10, annoncé ce samedi 19 janvier. Voici le reportage de Daniel de Barros et Enrique Garibaldi.
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